La potence
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 L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien

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Raistlin
Fenrir
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Fenrir

Fenrir


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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Mai - 22:45

"Tout perdu, tout perdu... si pres... si proche... leur faute... tout est leur faute... si pres... la mort... veux mourir... perdu... tout perdu...si proche..."

"Ca va faire presque une heure qu'il répete ca, je crois pas qu'on pourra en tirer quoique ce soit d'autre." dit Aleksei a ses compagnons.
"Qu'est ce qu'on en a a foutre de lui?? répondit Fenrir, C'est plus qu'une épave qui nourrira ton commerce du port et mourra d'une quelconque maladie infectieuse sans même le réaliser. L'entrée du sanctuaire est là, non?? A quelques pas..." Il buvait des lampées de la bouteille tombée de la poche de Ragnar. Celui ci, faute de boire, se découvrait une passion et un don pour le dessin, et il rêvait déja le moment ou il pourrait troquer le sang étalé a la pointe de l'épée sur une pierre contre de l'encre étalée sur du papier avec une plume. Il était occupé a dessiner le visage d'une jeune fille, la jeune fille qui l'avait si rudement éconduit avant qu'il ne rencontre ses nouveaux compagnons.
"Oui, et ?? Tu comptes t'emparer de ce cristal? tu as pensé aux consequences? répondit Aleksei sur le ton de l'avertissement.
--Oui, tu as vu ou ca a mené ce pauvre Nay ?? Cesse donc tes inepties, l'ordre doit rester tel qu'il est...
--La fillette a raison (Edrael lui lanca un regard outré), mais surtout, nous somme 6 a être valide, comment penses tu que l'on puisse partager ce pouvoir? Nous n'en possédons pas la sagesse... Enfin, surtout vous...
--Je sais je sais ! coupa Fenrir comme on coupe une vieille dame qui explique pourquoi il ne faut pas oublier de nouer ses lacets, Moi je me fiche du pouvoir, c'est la caverne que je veux explorer !! On dit que des monstres la dedans existent a nul autre lieux egal !! Je veux les affronter et conter mes exploits et mes voyages a ceux de mon clan !! Je veux pouvoir leur décrire l'éclat d'un cristal sur lequel repose l'energie de ce monde !! Par chez nous, c'est par des exploits de ce genre que se forgent les legendes !! C'est en entrant dans la legende qu'on devient immortel !! C'est une des raisons qui me pousserent a devenir vagabond, et a me lancer a la poursuite de Nay, ainsi que nous nous rencontrames..."
Aleksei leva les yeux pour signifier qu'il se serait bien passé de cette alliance hasardeuse, puis poussa un soupir avant de s'adresser aux autres : "De toute facon il changera pas d'avis, dites moi si je dois le surveiller ou le tuer tout de suite".
Hroth se mis soudain a sauter dans tout les sens en poussant de haut cris, imitant le bruit de lames qui s'entrechoquent et de la chair qui se dechire, tout en faisant des gestes théatraux pour ajouter a l'image ignoble qu'il formait a ce moment la.
"Oh mon dieu, c'est vraiment immonde... remarqua Ragnar. Je crois que ca veut dire qu'il veut aussi aller taper du monstre."
Raistlin avait fait glisser une langue jaunatre sur sa levre superieure, le regard rapace et le sourire carnassier, legerement courbé en avant et se frottant une main dans l'autre comme agité d'un tic nerveux. "Nous pourrions, dit il d'une voix mielleuse, y aller, pour notre culture, notre curiosité. En tant qu'érudit, j'y porte le plus grand interet, et je suis sur que mon disciple aussi".
Edrael ne se sentait pas du tout pret a une quelconque nouvelle aventure, mais les derniers mots de son maitre avait été dit sur un ton qu'il avait déja entendu, un ton qui lui donnait encore des spasmes d'horreurs, aussi ne rouspéta t'il pas.
"Bon bon, je m'incline, allons y" Se résigna finallement Aleksei en montant sur le bateau d'un air las.
L'embarcation vogua lentement vers le grand rocher. Nay était resté sur la pierre plate, continuant a scander ses paroles désespérées et mortiferes.
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Mai - 0:27

Des que cette premiere partie sera finie, et pour ne pas encombrer la rubrique Art de trop de topics, surtout s'ils sont tres proches, j'éditerais les posts de maniere a ce que tout tienne sur une page, ce sera plus simple pour passer directement d'une "saison" (appelons ca comme ca ^^) a l'autre. Comme j'écris pour le fun, faut pas s'attendre a ce que la trame devienne soudain évoluée, mais je vais essayer de varier les genre, ou plutot les ambiances, bon en fait j'en sais rien vous verrez, hein... C'est joli en vert, hein??





"Et maintenant??"
Le bateau frottait contre la paroi rocheuse. S'il existait une entrée, elle était bien cachée.
Tout le monde poussait des soupirs d'ennuis. Aleksei rappelait a qui voulait l'entendre que lui avait bien dit ne pas vouloir venir...
Seul Raistlin ressentait quelque chose. Ses dons magiques sans doute, l'avertissait d'un changement. Quelque chose allait arriver, mais il n'arrivait pas a voir ce qui lui permettait de le savoir.
Soudain l'eau autour de la barque cessa de fremir. Le vent tomba. Le ciel s'obscurcissait et une sorte de brouillard se formait peu a peu. L'eau se teintait de noir, d'un noir opaque et profond. En moins de cinq minutes, tout était entouré de tenebre. Ils ne distinguaient plus rien, ni Nay et ses lamentations, ni le grand rocher, ni le ciel, ni l'eau, ni même leurs propres mains. Un froid glacial les transpercaient tous de part en part. Le bateau était totalement immobile. Fenrir passa la main par dessus le ponton, ne sentit que le froid glacial, se baissa de maniere a toucher la surface de l'eau, et ne sentit aucune differences. "Camarades, nous ne somme plus pres du rocher, plus sur l'eau. Nous somme dans le néant, ou ce qui s'en rapproche le plus."

Pendant un temps qui parut une eternité, qui n'était peut etre l'affaire que de quelques secondes, ou chacun eut l'impression de devenir fou, d'arpenter un sentier vers la mort, On resta immobile. Hroth se leva brutalement. Il s'était presque attendu a ce que le vide lui resiste, mais il n'avait aucun mal a bouger. Malgré sa masse et la force de son geste, nul air ne semblait avoir été déplacé, et l'on ne sentit son mouvment que par le bruit qu'il engendra. Sa voix parut lointaine a tous, y compris a lui meme. "Je ne peux pas rester ici. Je ne sais pas ou ca mene, je ne sais pas si ce sera pire, mais je descend." Il enjamba la rembarde et se laissa glisser au dehors. Cet acte eut paru fou a n'importe qui, mais ici plus rien ne semblait refleter la meme importance. Personne ne pensa du mal de cette initiative. Personne ne la jugea tout simplement. Mais apres une consultation personnelle, tous l'imiterent. En sentant le frottement de leur corps avec la coque du bateau, ils surent qu'ils tombaient. Mais ensuite, nul frottement, nul sensation dans le ventre ne leur donna plus d'indication. Ils n'avaient plus d'autre conscience que leur propre corps frigorifié.
Puis, infime point, ridicule element qui revetait pour un etre privé de sens pendant un temps semblant l'eternité la valeur d'un univers tout entier, une tache verdatre. Qui s'approche, seul indice du mouvement encore... Elle grandit, a une vitesse insoupconnée par tous, verte et bleue, luminescente, une tache de lumiere ondulée par des vaguelettes. Au fur et a mesure qu'ils approchent, un frottement, une sensation recommence a irriguer leur peau de matiere. La tache grandit, elle emplit presque tout l'espace de leur champs de vision. Ils sentent que c'est de l'eau au travers de laquelle leur corps file a cette vitesse. Ils prennent conscience du manque d'oxygene. Ils sont dans l'eau, mais une force, sans doute celle de l'élan de leur chute, les pousse toujours malgré la masse de l'eau qui commence a leur etre douloureuse. Puis cette masse s'allege. La nature de la tache de lumiere se confirme. Ils ne s'enfoncent pas vers d'etranges abysses, il approchent de la surface.
Ils émergerent quasiment en meme temps, sauf Hroth qui s'était élancé un peu auparavant. Ils étaient essouflés, mages comme guerriers. Leurs membres étaient toujours glacés a l'interieur, mais l'eau, etrangement et doucement chaude, les réchauffaient progressivement.
Ils se trouvaient dans une sorte d'immense lac souterrain possédant un périmetre de cinq kilometres a vue d'oeil, entierement bordé par des parois rocheuses a l'exception d'une plage de galets qui s'étendait sur un kilometre, heuresement non loin du point ou étaient apparus les aventuriers.
Le sommet de la voute atteignait presque une kilometre de haut. L'eau du lac était tres pure et claire, mais si profonde qu'elle se perdait dans les tenebres d'ou ils etaient sortis. Tout ici leur donnait le vertige, le sentiment de leur futilité et de leur petitesse. La lumiere mystique aux reflets bleus et verts, tamisée et pourtant permettant de voir les moindre recoins de l'immense salle, venait d'une source inconnue. Chacun se taisait. Chaque clapotis, chaque pas sur les galets semblaient resonner. La paroi qui encerclait cette salle était ornée de balcons et de corniches taillés dans le roc par des mains qui ne pouvaient pas etre humaines : le travail semblait etre l'oeuvre de la nature, mais avec une subtilité et une harmonie qu'on ne trouvait pas a l'exterieur; ainsi que de galeries et de cavernes qui s'enfoncaient dans les profondeurs de la terre, qui parfois laissait libre court a un ruisseau qui tombait en cascade dans le lac, toujours des eaux pure et cristallines. On devinait que le labyrinthe qui devait s'étendre derriere cette muraille pourrait aisément être leur tombeau.
Les compagnons marquerent une pause sur la plage. Ils reprenaient leur souffle et s'arrangeaient comme ils pouvaient pour secher leurs lames.
Un cri terrifiant les fit tous sursauter. Cette puissance de voix avait emplie tout le souterrain, et sans nul doute toutes les galeries. Cela provenait du lac. Six paires d'yeux le fixaient avec intensité, sans rien y deceler, reculant lentement vers la parois derriere eux. Le son se fit a nouveau entendre, aussi fort.
"J'ai déja entendu cela quand je naviguais pour rejoindre votre continent, par erreur d'ailleurs, mais en beaucoup moins puissant.
--Sans doute Fenrir, ces chants se ressemblent. Tu as sans doute entendue le chant des baleines lors de tes voyages, qui ont tant de fois fait naitre des legendes chez les peuples primitifs, dit Raistlin, ce chant provient aussi d'une creature marine, et elle doit etre gigantesque, mais je ne voit pas de quoi il peut s'agir..."
La symphonie de cette bete inconnue résonna a nouveau, en un crescendo qui la rendait infernal. Le niveau de l'eau monta rapidement et atteint les bottes des compagnons. Une forme sombre apparaissait maintenant des profondeurs et se faisait de plus en plus imposante.
Edrael poussa un roucoulement effrayé et hurla un ton plus haut que la creature "Dans la caverne !! Je vois un escalier a l'interieur !!" Il était déja parti en courant vers cette destination. Les autres, aussi braves auraient ils voulus se pretendre, jugerent pour une fois sage de l'ecouter.
Ils se mirent a monter les marches deux par deux, se bousculant. Même Raistlin ne se plaignait plus de l'exercice. Le disciple battait des records de vitesse et était deja loin devant eux. Les couloirs étaient etroits, deux de fronts, éclairé par la mysterieuse lumiere bleu-verte au meme titre que le reste de l'edifice. Chacun courait en criant le fond de sa pensée :
" C'est quoi ce truc?? J'avais bien dit que fallait pas venir !!
--Attendez que je raconte ca dans le nord !
--Si nous pouvions apprivoiser cette créature...
--J'aurais voulu avoir cette fille avant mes denriers instants...
--Groumph !"
Tout cela ensemble, liée au bruit des armes qui s'entrechoquaient et des pas qui martelaient les marches de pierres, provoquait une magnifique cacophonie qui ne couvrait cependant pas le chant du monstre qui se faisait entendre a intervalle de plus en plus rapproché. Il y eut soudain comme un raz de marée. L'eau arriva jusqu'a la ceinture des fuyards malgré l'altitude, puis retomba sans qu'ils se fassent emporter (Hroth faisait avec son corps un bouclier qui bouchait la largeur du couloir et empechaient les autres de basculer en arriere). Le cri résonna alors avec tant de force, que tous tomberent a genoux, les mains sur les oreilles. Le son se répandit dans tout les interstices de la caverne, fit trembler le roc millénaire. Il dura plus longtemps que les autres, puis il y eut le silence. Mais l'absence de bruit aquatique prouvait que la creature n'était pas encore retournée vers les profondeurs.
Les cinq compagnons continuerent leur ascenssion le plus silencieusement possible, ramassant Ed' au passage, apres l'avoir réveillé grace a une methode de Hroth qui lui laisserait a jamais de nouvelles sequelles, mais qui ne requierait pas de bruits inutiles.

Ils monterent durant plus d'une heure, s'enfoncant dans le roc, les raides escaliers. L'effraiement les avaient presque tous quittés, et ils n'appréhendaient plus que les nouvelles surprises. Ils arriverent enfin a une plate forme donnant lieu a un choix d'itineraire. Un escalier montait, l'autre descendait. Edrael voulait monter, Hroth descendre, et Ragnar rester la. Les autres étaient partagés.
"Dormons ici, nous aviserons mieux apres le repos" dit Raistlin avec sagesse. Ce fut la premiere decision de la journée immédiatement approuvée et sur le champs mise en oeuvre.
"J'ai connu des jours plus languissant." lacha Ragnar avant de sombrer.

Fenrir racontait son aventure avec un tonnelet de biere sous le bras, acclamé par toute sa tribu, tandis que les Walkyries descendaient du ciel pour chanter ses louanges. Pendant ce temps, Edrael enlacait avec sensualité Hroth qui se laissait faire, totalement absorbé par la table remplie de viandes diverses qui s'offrait a lui et a son estomac, tandis qu'il était confortablement installé sur un matelas de plumes de griffons. Ragnar était avec son amour réciproque dont la salive goutait la vodka.
"Réveillez vous... 'veillez vous... 'illez 'ous... 'ill'ous..."
Chacun se retourna pour retrouver quelques secondes encore leurs doux reves qu'ils ne pouvaient se resoudre a comprendre irréels.
"Réveillez Vous !!!" Gueula Aleksei, en donnant des coup de pieds dans les carcasses endormies qui commencerent alors a emerger, "Réveillez Vous, bande de branleurs !"
"Que se passe t'il? marmonerent les differents compagnons d'une voix inintelligible.
--Raistlin a disparu. Il n'était plus la quand je me suis réveillé !!!"
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Mai - 13:33

Fenrir a écrit:
Des que cette premiere partie sera finie, et pour ne pas encombrer la rubrique Art de trop de topics, surtout s'ils sont tres proches, j'éditerais les posts de maniere a ce que tout tienne sur une page, ce sera plus simple pour passer directement d'une "saison" (appelons ca comme ca ^^) a l'autre. Comme j'écris pour le fun, faut pas s'attendre a ce que la trame devienne soudain évoluée, mais je vais essayer de varier les genre, ou plutot les ambiances, bon en fait j'en sais rien vous verrez, hein... C'est joli en vert, hein??

Je ferai pareil avec le théâtre



Fenrir a écrit:
--Si nous pouvions apprivoiser cette créature...
Si seulement ...

Fenrir a écrit:
Les cinq compagnons continuerent leur ascenssion le plus silencieusement possible, ramassant Ed' au passage, apres l'avoir réveillé grace a une methode de Hroth qui lui laisserait a jamais de nouvelles sequelles, mais qui ne requierait pas de bruits inutiles.
Quelle méthode ?? Very Happy

Fenrir a écrit:
"Dormons ici, nous aviserons mieux après le repos" dit Raistlin avec sagesse. Ce fut la première décision de la journée immédiatement approuvée et sur le champs mise en œuvre.
Comme toujours, je fais preuve de charisme


Fenrir a écrit:
"Réveillez Vous !!!" Gueula Aleksei, en donnant des coup de pieds dans les carcasses endormies qui commencerent alors a emerger, "Réveillez Vous, bande de branleurs !"
"Que se passe t'il? marmonerent les differents compagnons d'une voix inintelligible.
--Raistlin a disparu. Il n'était plus la quand je me suis réveillé !!!"
Héhhéé euh...
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Mai - 2:30

Apres s'etre rapidement interrogé sur ce qu'il était advenu de leur compagnon opportuniste et vil, et avoir trouvé sans mal l'explication logique, ils observerent la situation et le choix qui s'offrait a eux. Aleksei s'aventura sur une dizaine de metres dans chaque couloirs, a la recherche de l'indice, la poussiere, le morceau d'etoffe qui le mettrait sur la voie. Edrael renifla longuement le sol pour tenter de repérer son odeur. Hroth plouffa plusieurs fois mais ne tombant jamais deux fois de suite d'accord abandonna. Fenrir s'étirait pour se reveiller completement (ce qu'il n'avait réussi depuis des années). Ragnar était figé dans une expression psychopathe qui faisait detourner le regard. Tout cela fut vain.

"Bon, la meilleure chose a faire, c'est de nous diviser en deux groupes, dit Aleksei. Etant donné que nous sommes des êtres humains standards, sauf Ed' qui vaut pour un demi et Hroth pour un et demi (regard assassin risible de l'apprenti), je propose la formation suivante : Fenrir, moi et Ed', et a coté Ragnar et Hroth. C'est equitable, on est a deux et demi chacun."

Et ainsi les groupes se séparerent, chacun empruntant un passage, sans savoir si quiconque aboutirait a quoi que ce soit, les uns retenant leur camarade par chacun un bout de l'echarpe, les autres parlant de choses passées ou qui n'arriveront jamais avec force gestes et rires.
Longtemps dura l'errance dans les couloirs. Les deux equipes se croiserent une fois, et deux fois s'apercurent depuis des corniches alors qu'elles debouchaient sur la salle du lac redevenu paisible (L'on put constater pour le trio que les deux guerriers devenaient plus radieux a mesure que Edrael semblait s'enfermer dans un etat suicidaire). A part ca, il leur semblait se trouver dans les boyaux d'un corps cadaverique et silencieux, toujours bercé par cette lumiere surnaturelle qui ne laissait aucune ombre tacher le sol.

"... Et ensuite dans mon rêve ca fait chbroum parce qu'un chevalier vermeil debarque sur un cataclop et puis y sort une jambe de son fourreau et tching brouff...
--J'aimerais revoir cette fille...
--...Mais a ce moment la y a un cochon avec des ailes qui essaie de brouter mes cheveux...
--...tu te rends compte? Elle me connait meme pas mais elle doit me prendre pour un abruti...
--... Et puis la y a une meteorite et BOOOOM pleins de morts mwaha ...
--... J'ai besoin d'alcool..."
Ainsi conversaient les deux preux et nobles aventuriers, emplissant de dignes épopées le silence religieux de cette antre etrange, lorsqu'ils s'interrompirent, ou plutot furent interrompus, par un bruit soudain. Ils tendirent l'oreille et constaterent qu'il s'agissait d'un hurlement torturé. Torturé et Haineux. Ils approcherent de la source du bruit. Non, il s'agissait de centaines de cris. Comme si des suppliciés subissaient la leurs chatiments, rendu inhumains par la douleur et l'humiliation, n'ayant plus d'autres effroyables fonctions que de souffrir et d'hurler comme pour en evacuer l'information.
Ragnar sortit la morgenstern en dégageant sa cape d'un geste large, afin qu'elle recouvre son épaule droite et le rende ainsi plus libre de ses mouvements a la main gauche.
"Pourquoi les cris ne sont jamais de bon augure ici" marmonna t'il. Hroth avait une expression mélangée entre crainte, pitié, et rage de combat. Ils s'avancerent d'un pas décidé.


"De toute maniere les mages c'est des fillettes, des laches. Si t'avais eu un cerveau tu t'en rendrait compte...
--Mais c'est vraiment degueulasse, geignit Edrael, vous arretez pas de me lancer des trucs depuis tout a l'heure...
--Ben fait pareil, deja qu't'es pas fort, t'avais qu'a avoir de la répartie
--Mais je ne m'abaisse pas a ca...
--Alors te plaint pas, pigeon...
--Hey, interrompit Fenrir, regardez ca !"
Les deux autres, sourire et larmes, se mirent a sa hauteur. Ils étaient arrivés a un endroit ou le tunnet l'elargissait. Le passage qui était taillé dans la paroi n'avait rien a voir avec les galeries qu'ils avaient jusque la traversés. Il s'agissait d'une embrasure rectangulaire, faites de pierres lisses et décorée de fines sculptures psychédéliques. Quelques chose était marqué sur le haut de la porte, mais il s'agissait de runes oubliées. L'usure n'avait pas oeuvrée, et tout semblait comment juste construit. Au dela de ce passage grimpait un raide escalier, d'ou la lumiere était plus intense.
Mais ce n'était pas ca qui avait attiré particulierement l'attention de Fenrir : Il y avait trois gardes. De stature double de celle d'un Hroth moyen, ils portaient une cotte écaillée d'argent. Leur visages étaient ceux d'anges, fins, imperbes et sans défauts, encadrés de longs cheveux noirs ondulés, mais leurs muscles semblaient destinés a dompter le Béhémoth. Chacun d'entre eux avaient une épée superbe et enorme, a la fois simple et travaillée. Leur apparente puissance aurait fait reculer n'importe qui n'était pas un berserk drogué du nord lointain, mais pour l'heure leurs cadavres ensanglantés et affreusements déchirés étaient étendus sur le sol, et contre les murs. Les traces de sangs et les lambeaux de chairs et d'armures sur les murs, le sol et le plafond laissaient a penser qu'ils n'étaient pas morts sans avoir été projettés, trainés et écrasés avec rage. Cependant, aucunes traces d'armes, leur seules blessures ont été causées par le décor.
"De la magie a été utilisée ici, on la sent encore dans l'air"
Aleksei et Fenrir se retournerent vers le dernier mage qui leur restait. Peut etre allait il se rendre utile et compenser ainsi la patience qu'ils avaient eu de résister a la tentation de voir par son exemple combien de temps mettait un objet pour tomber dans l'eau depuis les balcons les plus élevés. Il s'approcha, sentant qu'il devait faire quelque chose pour qu'ils ne reviennent pas sur cette décision, des corps gigantesques et observa. Il était d'un pale presque transparent, et dut lutter contre la nausée.
"Il s'agit d'un puissant sort, la mort n'est pas survenu a cause des blessures, car leur force physique etait effroyable, mais apres, par implosion instantanée du cerveau. Ils ont du etre cognés contre les murs auparavant afin que l'etourdissement les rende plus vulnerable au mal, mais s'il s'agit de mon maitre, c'était peut etre juste par plaisir..."
Les deux guerriers échangerent un regard. Il était trop tard pour reculer, d'ailleurs qu'auraient ils fait d'autre que de tourner en rond dans cette tour sans issues? Ils s'engagerent dans l'escalier, Fenrir soulevant Ed' par les cheveux pour le forcer a les suivre.

Des dizaines et des dizaines de corps maigres, affalés, qui se contorsionnaient sur le sol, gris, pourris, décomposés, pour certains les orbites creux, les os par endroit apparents, le crane couvert de quelques rares cheveux proche de l'etat de poussiere. Tous ces damnés étaient morts, et pourtant continuait a pleurer leur malediction, par leur cris suraigus, rauques, leurs cris puissants qui s'entrecroisaient, formant une symphonie luciferienne et penetrante comme la lame d'un couteau surgie de la nuit, tout aussi tranchante, toute aussi glacée. Tout le malheur du monde semblait concentré en cet endroit, et il semblait aux deux guerriers qui regardaient se spectacle, tétanisés, que la vie n'avait jamais été et ne serait jamais autre qu'un parcours des tortures, une suite d'experience malheureuses de souffrances nouvelles. Ces sons semblaient plus anciens que le monde et dureraient sans doute au dela de lui. Comme cela semblait etre pour tout le sanctuaire, pour tout ce qui y vivait, si l'on pouvait dire ainsi.
"Ils semblent ne pas nous voir, presques transparents qu'ils sont..." La voix de Ragnar était totalement neutre, et a l'instar de son expression, absente. Hroth ne valait guere mieux, mais il put bafouiller "Nous devrions passer vite".
Prenant leur courage a deux mains, ou plutot profitant de l'etat de resignation prodigué par les cris qui les rendaient indifferents a la mort, ils traverserent l'océan des cadavres torturés, empoignant leur arme comme une bouée de sauvetage.
Une main osseuse, entourée d'une pourriture, semblant de peau verdatre exhalant acre, au hasard de ses déambulations et de ses spasmes, cogna dans la jambe de la montagne en cotte de maille. Celui ci sentit a ce contact le froid entrer en lui, se vit pendant l'eternité hurler avec les damnés, et il évacua la tension accumulée d'un cri de terreur pure, envoyant voler d'un coup de marteau le corps derangeant qui continua sa danse macabre sans rien remarquer.
"Ragnar !!! Ils attaquent"
Sans penser a remettre en doute l'interpretation de son compagnon, sans chercher a voir les agissement veritables des corps indifferents, aveuglé, embrumé, incapable de raisonner et pourtant terriblement conscient de l'endroit ou il était, il démarra au quart de tour et chargea droit devant, fauchant les tetes les plus proche de la tete etoilée et immaculée de sang a leur contact de son arme. Hroth agissait de meme, sur ses talons, faisant trembler le sol sous son poids martelé. Il y eu plusieurs bifurcations, chaque fois ils choisirent le chemin ou les cris semblaient les moins forts, les moins lancinants. Le fait que ce parcours pouvait avoir une quelconque logique ne leur vint pas a l'esprit, ils fuyaient, point. Au bout d'un kilometre de course, Hroth percuta Ragnar qui s'était brutalement arreté, et il eut loisir de comprendre pourquoi lorsqu'ils basculerent tout deux dans une abime.
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Mai - 2:30

Cela faisait plus d'une heure qu'ils montaient le raide escalier, ils n'en voyaient pas la fin. La seule chose qu'ils voyaient en regardant vers l'avant était cette lumiere crue et eblouissante. Edrael avait arreté de se plaindre pour economiser son souffle, et peinait alors en arriere, tandis que les deux guerriers, eux aussi inondés de sueur, commencaient a douter que Raistlin ait pu monter la haut sans infarctus. Ils ne s'arreterent pas pour autant. Au bout d'un temps qui leur parut une eternité, ils purent se dresser sur leur jambes endolorie face a la piece circulaire d'ou emanait la lumiere.
Edrael, une vingtaine de metres plus bas, put percevoir ses deux compagnons et bourreaux psychologiques sortir leurs épée du fourreau et se jeter en avant. Ils souffla et reprit son ascension de plus belle.

Les deux guerriers tombaient, abandonnant derriere eux la lumiere pour la seule ombre qu'ils avaient apercu depuis leur arrivée sur la plage du lac. Ragnar marmonnait pour lui tout ce qu'il avait loupé dans sa vie, criant quelques insultes a l'abruti qui avait provoqué leur perte. Celui ci, quelques metres en dessous, vit soudain le sol, jonché de squelettes demantelés, s'approcher a toute vitesse. Sous le coup de la frustration, du regret de sa panique et l'enervement provoqués par les insultes, il décida de son dernier geste inutile et frappa, juste avant l'impact, le sol de son marteau qui se brisa. Ce qu'il ignorait, c'est que le sol de cet etage n'était que tres peu épais, et que la puissance du coup allié a son poids l'écroulerait. Au lieu de la mort c'est a nouveau le vide qui le prit, ainsi que son emmerdeur d'ami.


Raistlin avait monté les escaliers et repris son souffle pendant un long laps de temps. Il ne pensait pas que les autres le rattraperaient de si tot. Il se redressa et s'avanca vers le centre de la piece circulaire dans laquelle il avait débouché, vers l'autel sur lequel le cristal, bleuté, source de pouvoir et de la lumiere qui éclairait le sanctuaire, pas plus gros que le poing, était posé. Il n'y en avait pas d'autre, et le mage en fut decu. Il s'agissait du cristal qui régissait le reigne de l'eau, et il ne lui était d'aucune utilité sans les autres, qui devaient etre cachés ailleurs.
"Bah, se dit il, prenons celui ci et allons dans les bibliotheques chercher ou trouver les autres."
Mais les marches avaient été pour lui une longue epreuve, surtout apres avoir vaincu les gardiens, et le repos lui avait fait perdre un temps precieux. Alors qu'il approchait du joyaux, il entendit des voix connues et inattendues s'approcher dans un cris de guerre. Il eut juste le temps de se detourner et de se jeter de coté avant de se faire trancher par une lame longue et une lame batarde.
Fenrir et Aleksei savaient qu'ils ne devaient pas perdre de temps pour avoir une chance, et instantanément avaient suivi son mouvement. Rasitlin hurla quelque chose dans une langue inconnue et un bouclier invisible repoussa les hommes qui se retrouverent allongés dans la poussiere, lui donnant le repit dont il avait besoin pour reprendre contenance. Ils n'eurent besoin que d'un regard pour avoir simultanement la meme idée, et ils firent une roulade chacun d'un coté de Raistlin, avec une sureté et une rapidité qui l'empecherent de viser son premier sort qui se perdit contre un mur. Aleksei, un genoux au sol, situé a l'a arriere et a la gauche de l'adversaire, accompagna son mouvement de redressement d'un coup d'épée perpendiculaire et montant qui pouvait sans nul doute prolonger la raie du fondement de ce dernier jusqu'a son front, tandis que Fenrir, positionné a l'opposé de son compagnon par rapport au mage, avait utilisé le mouvement roulant de son corps comme un élan et un tremplin, et achevait avec son saut le geste de poignet qui conduirait sa lame a trancher de meme, mais en partant du front. Ce combo etait difficile a éviter pour un mage, mais Raistlin se montrait plus agile que prévu, aussi ne perdit il qu'un bras, qui atterit sur un Edrael epuisé qui arrivait juste au sommet des marches, et qui manqua de s'evanouir.
Le mage poussa un hurlement de rage plus que de douleur, et pressa sa main droite sur le moignon situé pres de son epaule. Quand il la retira la plaie était cauterisée. Ses yeux étaient devenus monochromatiques, d'un rouge incendiaire et surnaturel. Il repoussa d'un champs de force le nouvel elancement des guerriers, qui atterirent cette fois pres d'un dizaine de metres plus loin, et commenca a ejecter de son bras valide des eclairs partout dans la salle. Edrael, caché par la denivellation de l'escalier, s'essayait a tout les sort qu'on avait tenté de lui inculquer. La panique lui permit d'en reussir quelques uns, mais la puissance de Raistlin lui permit de ne pas le remarquer. Le nordique et l'eclaireur durent rouler sur eux meme et adopter une attitude de mouvements rapides et aléatoires pour eviter les brulures. Une meche de cheveux de l'eclaireur fut brulée tandis que son camarade de combat était projeté en arriere. Une trace de brulure, comme si on avait éteint un cigare de la taille d'un avant bras sur sa peau, profonde de plusieurs centimetres, ornait sa poitrine juste sous la clavicule droite, a mi chemin entre le sternum et l'articulation de l'epaule. Le poumon n'était lui semblait il pas endommagé, du moins pas encore car il avait sentit au moins deux de ses cotes se briser, et les mouvements du bras lui semblaient douloureux, mais n'étaient pas empechés.
"C'est superficiel !!" cria t'il en continuant de tenter d'esquiver, tout en sachant comme les autres que ca ne rimerait pas longtemps a grand chose, comme si quelqu'un lui avait posé la question.
Edrael finit par sortir, oubliant enfin sa propre securité, afin de lancer ses sorts avec plus de precisions. Raistlin n'avait pas trop a s'en inquieter, mais cette initiative permit aux autres de regagner du terrain. Cela dura ainsi un temps indeterminé ou le combat fit rage. Les guerriers avancaient et reculaient, tentaient des coups et gagnaient des blessures, Edrael avait opté pour une strategie de soins rapide sur ses compagnons, car sa competence n'egalait pas au combat celle de son ancien maitre, qui lui continuait a se refugier derriere un bouclier et a envoyer ses sorts sur ses anciens alliés. Puis il parvint, de son bras unique, a balayer grace a une gerbe d'energie tout ses opposants qui allerent s'entasser contre un mur, a moitié assomés. Edrael s'était tordu les deux chevilles et saignait au front, Fenrir quand a lui avait craché un flot de sang sur ses bottes. Aleksei, qui s'était retrouvé sous les deux autres, tentait de se degager. Mais cela était inutile, tout trois voyaient deja la flamme qui brillait dans le regard triomphant du mage noir, et surtout celle qui dansait aggressivement dans sa main, grossissante, et qu'il s'apprétait a lancer sur eux.

Soudain, il entendit un enorme bruit de roc brisé au dessus de lui. Levant les yeux, il vit, au milieu des gravats et des ossements qui tombaient de la breche nouvellement ouverte au plafond, la masse informe de Hroth allant s'ecraser sur lui dans un hurlements rauque digne d'un troll. Il eut juste le reflexe de dissiper la flamme et de créer un bouclier au dessus de sa tete. Ceci eut pour resultat de preserver les deux parti de l'impact. Ragnar suivit de peu Hroth, rebondissant a son tour sur l'invisible avant de toucher le sol, indemne. Rasitlin se retourna a temps pour esquiver l'épée d'Aleksei, se baissant par intuition juste a temps pour sentir celle de Fenrir froler la cime de ses cheveux.
Le combat se prolongea avec deux alliés de plus, dont un qui, privé d'arme, donna demonstration de son habileté au poing. Mais Raistlin ne fut plus touché. Sa rage de vaincre augmentant a la pensée de la victoire proche, tout le monde finit a terre par ses coups de plus en plus précis, et il eclata enfin d'un rire sadique a la vue de son triomphe.
Avant de s'évanouir, Ragnar put voir le vainqueur s'approprier le cristal, dont la lumiere noya soudain tout.


Nay était encore plus maigre, et ne semblait pas avoir bougé ou fermé l'oeil, qu'il avait a present vitreux. Il s'était tu c'était déja ca. Lorsqu'ils s'étaient réveillés sur le plat rocher, les compagnons avaient crus qu'ils étaient comdamnés a y rester, mais quelques expeditions a la nage leur permit de retrouver l'embarquation, échouée sur un recif a quelques metres de la, encore en bon etat.
A présent, ils rejoignaient la terre. Nay avait repris gout a la vie lorsqu'il sut qu'Aleksei reprendrait son commerce, et il reflechissait deja au moyens de gagner l'argent necessaire. Fenrir restait allongé, crachant encore du sang par moment, se demandant s'il irait voir un chirurgien a terre. En attendant il buvait de la vodka, ca desinfecte l'interieur. Ragnar revassait en dessinant partout ou il pouvait celle qui habitait son coeur, Hroth mangeait les restes de nourriture, Aleksei promettait Edrael de lui payer une corde une fois arrivé. Les choses avaient repris leur place, mais pour combien de temps? tous savaient que Raistlin ne s'arreterait pas la.
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Mai - 10:25

Excellent ! Bon, un bras en moins, c'est désagréable ...

Une petite invraisemblance : Hroth et Ragnar marchent sur du plat plus ou moins, alors que Fenrir, Aleksei et Edrael montent un escalier pendant des heures ... Comment se fait-il alors que les deux guerriers, lorsqu'ils tombent d'une hauteur énorme, soient encore au-dessus des quatre autres personnages ?
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Fenrir

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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Mai - 11:13

Je n'ai pas précisé a quelle hauteur se trouvaient chacun, avant de monter l'escalier comme avant de tomber...
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Mai - 13:07

J'adore, mes encouragements à l'auteur pour continuer cette superbe histoire, à quand la suite ??
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Ragnar

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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Mai - 20:38

Aaaaaaah, super...
Je suis vraiment comme ça?! exellent
Boire, combattre et toujours penser à la même fille... caché
Vivement la suite !!






N'empêche, elle est quand même trop belle c'te fille....
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Ragnar

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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 14:56

Ca y est, après tous vos blogs, c'est le forum qui devient un No Man's Land?^^



Voilà je poste dans cette rubrique pour dire que si le projet BD heroic fantasy tient toujours ( oui je sais, on n'est qu'une bande de vieilles loques et les vacances n'ont rien arrangé... ), je mettrais à votre disposition et dès que possible les croquis definitifs des personnages principaux ( "dès que possible" signifie "dès que j'aurais trouvé la force de mettre les croquis dans le scanner...). Donc c'est pas encore encré mais ça pas tarder...


D'abord y a Ragnar et Fenrir : Ragnar, armes dégainées ; Fenrir, choppe dégainée^^

Ensuite y a Alekseï et Hroth ( ça s'ecrit bien comme ça? ) ; Alekseï, bras croisés ; Hroth, marteau sur l'epaule...

Nay, une pauvre asperge pleine de boutons et de balafres, ( l'air naïf et triste même si on devine ce quelqu'un chose qui fait qu'on ne l'aime pas alors qu'on pourrait s'apitoyer sur son sort... ) fingues normales mais crades, une lance et le pendentif de Raistlin.

En parlant de lui, Raistlin est en train d'être dessiné, Edraël aussi, mais Raistlin ne m'a pas donné d'instructions précises sur l'aspect de son perso. J'attends ou je le laisse comme sur le dessin ou il compte ses pièces d'or?


J'ai aussi 3 planches, en format A3, basées sur l'arrivée de Nay dans l'auberge au debut de l'histoire et la première apparition de Roux, Géant et Barbu^^, mais celles-là je les posterai quand j'aurais dessiné un chapitre complet...

Faudra trouver une bonne intro, pour que ça corresponde aux premiers paragraphes de l'histoire, là ou on parle des cristaux et de la soi-disant légende de Nay le faucheur d'âmes...


Autre précision ( je tiens à le dire avant qu'on ne me le demande, d'ailleurs je m'attends plus à ce que cette demande vienne d'un ordi situé dans un village nommé Houssen, un rocker roux devant l'écran ) : Je ne ferais aucun dessin de << l'adorable rousse >> - pour citer le texte et ne pas la nommer - dans le cadre ce cette BD... ( parce qu'en dehors de la BD, on a déjà retrouvé une quarataine de portraits d'elle^^... )

Donc je posterais un article uniquement pour la BD dans la journée, du moins j'éspère...







Un mois sans alcool... bon bien sûr y a eu six meurtres suspects dans mon quartier, sans parler des voiture incendiées par des vandales non identifiés et des superettes saccagées ( rien n'a été volé quelqu'un avait déjà pris l'essentiel : la boisson... On a retrouvé des cheveux roux et longs, ainsi que des chatains et bouclés sur place, mais aucun suspect potentiel n'a été trouvé...)... Mais je me porte pas trop mal et je pense même avoir eu une attitude exemplaire ces dernières semaines... ( mon cul ouais...)
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Aoû - 17:02

Pour l'or pourquoi pas Wink Mets moi un air sadique et tout ira bien Very Happy
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Fenrir

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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Nov - 18:36

Résumé de la précédente histoire :
Au fin fond de la salle des archives d'une gigantesque et millénaire bibliotheque, furent decouverts par une des personnes les moins recommandables des secrets enfouis depuis la Genese. Nay, affreux adolescent susceptible, paranoiaque et nombriliste, dont la laideur apparente cachait une ame plus pourrie encore, découvrit l'existence d'un pouvoir depassant l'imagination, procurant l'immortalité et la divinisation. Voulant se venger de ce monde trop injuste, Nay entreprit sa quete. Mais il était faible et lache, aussi comprit il qu'il ne se ferait jamais un nom en combat classique. Il se procura une lance qu'il trempa d'un venin extremement rapide et mortel a la moindre egratignure. S'attaquant aux petites frappes et aux civils, ses mésaventures embellies par une fougue romanesque orale qui touchait les gens en cette epoque rude, le hissa au titre de héros malefique, dévoreur d'ames.
Fenrir, fier quoiqu'un peu burlesque vagabond nordique, Aleksei, pisteur sarcastique et misogyne, et Hroth, montagne de muscle dont la paroi cranienne a du empieter sur l'espace d'ordinaire reservé au cerveau, réunis par une alliance hasardeuse et improvisée, poursuivent l'horrible Nay dans un but de renommée. Ils seraient les premiers a vaincre le pouvoir de la vie et de la mort. Mais l'appat de ce qui pouvait a ce point interesser le dévoreur d'ames prit vite le pas sur le gout du sang, et Nay put s'enfuir.
Raistlin était un mage austere et sadique, qui desesperait de son disciple, le maladroit et peu charismatique Edrael. Malgré la puissance et la vigilance de Raistlin, son medaillon, source de grands pouvoirs, fut derobés par Nay.
Dans leur pousuite commune, tout ce beau monde se retrouve a la vile d'Handrim, dévastée par un fléau s'apparentant a la peste et a une crise de folie collective. Peu a peu il apparait aux compagnons a quel point Nay represente un danger. Outre avoir compris son but, ils decouvrent que le medaillon peut exercer d'intolerable mutations a une ame faible. Ils ramassent dans la ville de Burmecia, capitale culturelle de cet hemisphere, un alcoolique désabusé et aggressif nommé Ragnar, qui leur fourni d'abord quelques renseignements et décide de les suivre par pure inactivité. Ils trouvent Nay, et leur défaite est humiliante, surtout que ce dernier n'aura quasiment pas eu besoin de combattre.
Le but de Nay etant de trouver les quatre cristaux, regulateurs elementaires, ils prennent la route du sanctuaire de l'eau. Effort bien inutile, car Nay a déja été vaincu par sa propre lubricité, face a des sirenes. Mais apres avoir vaincu ces succubes marines et récupérés le pendentif, un nouveau probleme se pose. Raistlin est a son tour touché par l'appat du gain et l'attrait du pouvoir, et étant redevenu le membre le plus puissant du groupe, continue ce que Nay avait commencé.
Apres une poursuite désesperée et un combat épique ou Raistlin perdra un bras, et ou tout les autres mordront la poussiere, le groupe, qui a perdu un puissant allié mais récupéré un zombi désenchanté, décide de poursuivre leur adversaire et d'en proteger le monde.


Un an s'est écoulé sans qu'aucun indice ne s'offrent a eux. Aleksei, souffrant d'une blessure a l'abdomen depuis leur dernier combat, s'est reconverti en tant que druide. Profitant de leur année de pérégrination pour apprendre des differents druides, pretres et chamans qu'ils ont pu croiser. Il n'est pas le seul a avoir appris et changé. Edrael a progressé en magie, encouragé par une relation inavouable avec le guerrier Hroth. Ce dernier en profita aussi, car il apprit a lire, et faute d'etre plus intelligent il devint tres cultivé. Ragnar et Fenrir, eux, n'avaient pas changés...
Puis une malediction germa a l'est, pourrissant la terre comme une mauvaise herbe, pestiferant les habitants, noircissant l'eclat du soleil et faisant taire les bruits de la nature. Pour Fenrir, ce ne pouvait etre que Raistlin. Aleksei disait en revanche qu'il n'était pas assez idiot pour se faire reperer ainsi et qu'il devait s'agir d'une diversion, il voulait enqueter a Handrim dont le fléau presentait des points communs avec la malediction. Ils y avaient trouvés Raistlin en arrivant, rien ne prouvait qu'il ne fut pas l'origine, bien qu'Edrael démentit. Le groupe se séparat.
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Nov - 18:46

Le fermier Feig regarda en froncant le sourcil la noirceur du ciel de l'Est, au dessus des montagnes. Si le fléau progressait, son village serait le prochain. Sans doute tout le monde devait il être mort là bas. Il se souvint un instant de son enfance, ou son père l'emmenait souvent par dela le col pour des affaires de commerce. La nostalgie lui vint quand il repensa à ses amis de là bas, et des tranches de rigolades qu'il s'était payé. Il se souvint de ce petit garcon qu'ils embêtaient souvent, un certain Nay... Enfin, lui ne devait pas être victime, il avait fugué il y a des années déjà. Le jeune fermier Feig eu un petit eclat de rire bête à sa pensée et sortit de sa propriété pour rejoindre le petit village dont il était isolé par une centaine de mètres, lorsqu'il vit s'approcher, encapuchonnés sur leur chevaux, deux hommes.
"Mauvais signe" se dit il, "Depuis l'ombre, plus personne ne marche dans ce sens". Il leur adressa néanmoins un large sourire niais en gage de bienvenue au moment où ils le doubèrent. Sourire qui s'effaca bien vite. Il commencait à penser sérieusement à s'expatrier, abandonnant les imbeciles qui s'évertuaient à s'attacher à leur terre.
Lorsque les deux hommes passèrent dans la rue principale du village, ou plutot du hameau à en juger par la taille et la sous population récente, de nombreux autres visages interloqués se tournèrent. Ils étaient comme deux corbeaux perdus dans une secte de pigeons. Depuis le temps où ils n'étaient restés qu'entre eux, les voyageurs faisaient aux villageois l'effet d'un visage humain passant l'encadrure de la porte au petit matin, après une nuit d'insomnie et de cauchemar, rappelant qu'il y avait une vie derriere l'horreur et que rien n'était perdu.
Apres l'instant de stupeur, ils furent assaillis de questions, mais nul n'eut la faveur d'entendre le son de leurs voix, ni même d'apercevoir la totalité de leur visage. Ils semblaient juste bien jeunes. Ils ne s'arrêterent pas, et continuèrent vers les montagnes, sans un regard en arrière, si bien que l'on crut bientôt a une illusion collective, et que de nouvelles personnes déciderent d'émigrer.

A quelques distances des montagnes, Fenrir et Ragnar arrêterent leurs montures. Ils échangèrent un regard et levèrent les yeux vers le sommet. Juste derrière, on distinguait une sorte de vague sombre, non pas dû à un quelconque nuage, mais plutot à un changement dans l'atmosphere même. De plus loin semblait venir les rumeurs d'un orage.
"Et si nous étions touchés?? demanda Fenrir.
--Maintenant que nous somme là... autant courir le risque. Nous n'avancerons pas si nous permettons a nos imaginations de s'enflammer sur de sinistres prévisions.
--Cesse de réflechir, et tu traverseras en riant les pires tourments que l'enfer créa... dit le nordique d'un air solemnel.
--C'est de toi?
--Je sais plus."
Ils poussèrent leur montures au petit trot vers le col qu'on leur avait indiqué.

Ils arrivèrent bientôt au sommet du col et en vue des territoires de l'Est. L'univers tout entier semblait s'être chargé d'hostilité. Le sol était devenu stérile, noir et craquelé. Le soleil etait toujours visible, mais on eu dit qu'un esprit farceur eut passé un drap noir devant. Sa lumiere était blafarde et floue, hésitante, et ne réchauffait aucunement. Des vapeurs suspectes émanait d'on ne sait où, et formaient par endroit de véritables océans de brume. La frontière entre le territoire maudit et celui en sursit était nette, et commencait à peine une dizaine de mètres sous eux. La végétation était morte, noircie elle aussi, et les arbres, privés de feuillages et de noblesses, semblaient tortueux et aigris de leur conditions au point d'en devenir maléfique. L'esprit divague trop en ce genre d'endroit pour en faire une description objective, et sans un goût refoulé pour l'horreur, les compagnons eussent sans doute depuis longtemps fait demi-tour. Ils entreprirent la descente. Devant eux s'étendait une énorme plaine, jalonnées de foret, de collines peu hautes et de villes. Il s'agissait jadis d'une contrée extremement prospère. Au Sud, soit à leur droite, continuait et bordait le pays la même chaine de montagnes. Elle ne laissait un passage ouvert direct vers les autres contrées que loin vers l'Est, d'où l'usage frequent des cols. Plus loin encore dans cette direction, on distinguait vaguement une autre chaine de montagne. La frontiere nord était maritime, et même l'eau semblait devenir maronatre. Au loin cependant, la mer cessait et les terres, avant les montagnes du très lointain Est, continuait hors de point de vue vers le nord.
Un détail avait attiré l'attention de Fenrir, près d'un golfe. Des drakkars avaient été hissés sur les plages et un campement fortifié installé.
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Nov - 19:00

Edicht, le visage marqué par le souci, semblait plongé dans de biens sordides pensées, se massant sans cesse le front. Il était à moitié affalé sur son fauteuil de bois, recouvert d'une peau de loup. Il tenait dans son autre main un crâne dont on avait colmaté les orifices avec une sorte de terre cuite et ôté le dessus afin d'en faire une chope, et se saoulait à l'hydromel depuis plusieurs heures. Il portait des habits solides et de bonnes qualité, et sa cape était de fourrure de loup. Il était un chef militaire important, mais cela ne revêtait plus grande importance depuis qu'il s'était retrouvé coincé ici avec ses hommes, dont les trois quarts avaient déjà péris. Il n'avait pas une vingtaine d'année et devait son statut grâce a sa naissance plus qu'à ses mérites, et cette origine, en ces temps éprouvant, le faisait plus que jamais douter de lui.
"Edicht !"
Son premier lieutenant venait d'entrer dans sa tente, droit, solemnel. Il était deux fois plus vieux que lui et arborait une moustache impressionante sur une fine barbe. Le chef du camp leva les yeux.
"Deux hommes approchent du camp, ils semblent être des humains normaux.
--Les pauvres... je vais aller voir ca..." dit il d'un air qui approchait plus le cynisme désenchanté que la compatissance.
Mais lorsqu'il arriva sur la place dégagée au milieu des tentes, il remarqua que les étrangers avaient déjà passé la palissade et discutaient avec entrain avec les vikings présents. Il s'approcha, se frayant un chemin par coups d'épaules et découvrit, derrière une masse de cheveux roux, un visage du pays.


"Alors, qu'est ce qui vous amène en ce lieu?" demanda Edicht en servant de l'hydromel a ses invités, une fois finie les premières festivités.
Sa tente était assez grande, et décorée dans le plus pur style de la patrie natale. Tandis que Ragnar observait, Fenrir s'était enfoncé confortablement dans un fauteuil et savourait l'hydromel. Ils racontèrent leur histoire rapidement, taisant la prophétie, se contentant de désigner Raistlin comme ennemi commun et instigateur de malheur.
Les vikings, quand a eux, étaient venu du nord pour rendre compte du fléau et le combattre, afin que nul malheur ne les touchent. Leurs bateaux à fonds plats ayant été hissés sur les plages, ils avaient vite subit les attaque de "créatures", comme il s'évertuait à les appeler, et la retraite leur fut coupé par d'indicibles monstres marins qui coulaient systématiquement leurs navires.
"Nous sommes pris au piège." Dit il enfin. " Nous avons réussis à envoyer des éclaireurs et des messagers, mais dès que nous tentons un déplacement de masse, ils nous tombent dessus. Les messagers n'ont pas trouvés de renfort, ce continent est peuplé de laches !!"
Fenrir éclata de rire tandis que Ragnar jetai le fond de son verre au visage d'Edicht. Apres une bagarre matée par trois lieutenants qui eurent toute les peines du monde a les séparer et commentée par Fenrir, la conversation reprit.
"De toute manière, nous sommes perdus. Beaucoup se préparent à filer en douce et en solitaire, en ésperant que les créatures ne s'en prendront pas à un seul". Ce disant, ils marchaient parmi les tentes et Edicht montra d'un revers de main quelques hommes qui s'affairaient autour de leurs affaires, et qui s'arrêtaient et affectaient une mine naturelle au passage de leur supérieur.
En milieu d'après midi, un sous officier accompagnés de quelques hommes vint voir Edicht et les deux etrangers.
"Edicht, c'est fini. Moi et ces hommes fileront dès que possible vers l'ouest, et de là nous irons prendre la mer." Le viking s'énerva.
" Vous aussi, vous abandonnez votre poste?! Vous vous prétendez des guerriers ?! C'est hors de question, nous restons et combattons !
--Inutile Edicht, notre décision est prise. Je peux combattre tout ce qui vit, seigneur, mais ce que je ne comprend pas, ce qui ne se définit pas, il m'est impossible de lutter contre."
Il s'éloigna avec ses hommes tandis que le jeune chef fulminait. C'est ce moment que choisit Ragnar pour se hisser sur un empilement de tonneaux et hurler.
"Et c'est ainsi que réagissent ceux qui se permettent de nous traiter de lâches !! Vous fuyez la queue entre les jambes, si la métaphore me permet de vous prêter tel accessoire, et vous vous rabaissez au niveau de ceux qui ont éconduit vos éclaireurs ! Si vous vous prétendez guerriers, vous devez le prouver en servant d'exemple !"
Il y eut quelques regards outrés, d'autre quelques peu attristés, la plupart ne faisaient pas attention et avaient même renoncés à la discrétion tant qu'à leur projet de fuir, rangeant leurs affaires en hâte. Fenrir monta sur les premières marches d'un mirador pour faire écho.
"Mais si vous voulez déshonorer votre peuple, votre chef, vous mêmes, continuez, moi je reste et mourrais sûrement. Mais à mourir tout de suite, je gagnerais en gloire, et n'aurait point a subir la pénible attente d'une mort non moins horrible qui vous guette tous ! Car en fuyant, vous cédez le terrain au fléau qui finira par vous acculer dans un coin. Il sera alors trop puissant pour que vous puissiez le vaincre, et vous regretterez l'occasion qui s'offre à vous aujourd'hui ! Et vous aurez l'éternité pour regretter le Walhalla, d'où les véritables braves vous regarderont ! Vous avez toujours été de fiers guerriers, prouvez que votre sang ne s'est pas abatardi ! Votre lame tranchera les ténèbres et les chairs, et votre douleur sera votre linceul, votre sang votre baptêmes, et vous pourrez sourire à votre adversaire, cracher sur le visage de la faucheuse, et votre râle sera un cri de victoire ! Odin ne laissera pas un peuple brave se faire décimer, mais les lâches auront ce qu'ils méritent. "
L'argument religieux retint l'attention et les gestes de plusieurs hommes. D'un naturel orgueilleux, Walhalla ou non, la gloire et l'honneur valait mille fois la plus horrible des morts, et il s'agissait d'un tribut a rendre a leur créateur, qui a placé sa confiance en eux. Le lâche était non seulement indigne, mais ingrat. Puis Ragnar reprit la parole.
"Vous attendez de l'aide !! Mais qui voudrait aider un groupuscule de guerriers qui ne songent meme pas à combattre, mais juste à survivre ! C'est en montrant votre conviction et votre bravoure que vous rassemblerez derrière vous les armées alliées !..."
Peu a peu, tour a tour flattés et provoqués, les vikings posèrent baluchons et saisirent épées. Quelques un partirent, mais près d'une centaine d'hommes étaient restés. C'était peu, mais "assez pour faire la fête" disait Fenrir en tapant dans le dos d'Edicht qui n'en revenait pas a l'idée qu'un discours pouvait faire plus d'effet qu'un ordre.
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Fenrir

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L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Nov - 22:17

Et lorsque le soleil se coucha, directement remplacé par une lune énorme et funèbre, ce fut avec un sourire de défi aux lèvres que chacun posa son outre, pissa une dernière fois dans un coin, saisit son arme, et se tint prêt. Des archers s'étaient placés tout le long des palissades et sur les miradors de fortunes. Les hommes qui n'avaient que des armes de corps a corps, étaient derrière la porte, prêt à la soutenir et à faire la première ligne. Fenrir et Ragnar, avec leur nouvel ami, s'étaient placé dans un mirador pour mieux voir. Peu à peu, elles sortirent. Quoi? D'où? C'était difficile à dire. C'étaient des humanoïdes, mais ils avancaient le plus souvent à quatre pattes, où a la maniere d'une grenouille. Ils étaient nus et extrèmement pales ou grisatres. Il y en avaient de toutes les tailles et de toutes les musculatures. Leurs orbites étaient creux, et leur cheveux rare et filandreux. Leurs ongles etaient pointus, et leurs canines longues. Leur langue, leur sang et l'ensemble de leur tripes allaient bientot leur apparaitre totalement noirs. La plupart avaient un sourire dément qui découvraient leur dents. Ils semblaient d'abord inadaptés à la vie terrestre, puis se révelèrent rapidement véloces. L'un d'entre eux se dressa debout sur toute sa longueur. Il était rachitique, et sa virilité semblait avoir été arrachée avec violence. Il avait une large entaille dans le flanc, qui laissait apparaitre sous des grossières croutes de sang coagulés rappelant de la cendre, des entrailles en décomposition. La moitié de la peau de son crâne était partie, révélant l'os, et les quelques cheveux qui lui restaient semblaient poussière. Il leva les bras comme un prêtre récitant une prière, et brandit au bout d'une pique la tête, énuclée, édentée, du sous-officier qui avait déserté.
Edicht, rapide, décocha une flèche qui ceuillit la créature en pleine poitrine. Elle fut éjecté et retomba sur le dos avec un son mat, puis se redressa lentement avant d'ouvrir au plus large sa machoir et pousser un terrible rugissement. Ce fut comme un signal. Il y eut un cri qui se propagea le long des archers, et bientot une pluie de flèche s'abatit sur la place. Les créatures progressaient rapidement, silencieusement, tels des lézards. Il fallait plusieurs flèches pour en tuer ou même en ralentir un, qui s'éteignait alors dans un hurlement furieux, étrangement grave et inhumain, qui couvrait les cris de guerre des nordiques.
"Bon sang, ils n'ont jamais été aussi nombreux !!" s'affola Edicht.
Fenrir sortit de sa tunique une fiole d'alcool fort, qu'il fit tourner, puis tout trois descendirent se joindre aux autres.
Les créatures grimpaient facilement aux remparts, tant leurs ongles étaient solides. Ils procédaient par petits sauts, arrachant des morceaux de bois, et se faisaient abattre d'un coup de hache par le guerrier en place. Mais peu a peu, ce fut les vivants qui furent submergés. Edicht, se rappela les paroles des deux nouveaux venus, et décréta une sortie. Les portes s'ouvrirent. Le carnage fut total. Le combat était beaucoup plus serré que l'on aurait pu penser. Si les créatures étaient extraordinairement robustes et agiles, les vikings n'avaient pas usurpés leur réputations de solides guerriers. Cette bataille vit des scènes incroyables se dérouler. Là, un grand blond repoussait, une arme lourde dans chaque mains, trois créatures maléfiques, sans prêter attention à une quatrieme qui, accroché à son dos, dévorait à grand coup de dent son épaule et sa nuque. Un autre tenait son estomac dans une mains et une épée dans l'autre. Pour mieux tuer ses deux adversaires, il arracha ses entrailles d'un coup sec et mourut juste apres avoir tranché les deux corps. Des combatants étaient empalés un peu partout. Une créature se servait du corps d'un congénaire comme arme. Dix hommes robustes parvinrent à renverser un mirador sur le gros des troupes maléfiques.
Le premier lieutenant d'Edicht, celui qui l'avait prevenu de l'arrivée des visiteurs, s'était confectionné un garrot de fortune à un bras arraché et continuait à combattre. Edicht avait sortit une hache de bataille, à double tranchant, et donnait coups sur coups latéraux, découpant tout ce qui passait à sa portée. Son bouclier accroché dans le dos lui sauva la vie de plusieurs attaque que son jeune âge ne lui avait pas permis d'apprendre à prévoir. Fenrir quand à lui combattait comme il avait toujours combattu : improvisation totale et cris de guerre. Il sautait, tournait sur lui même, gesticulait beaucoup, se jetait contre l'ennemi pour réduire son espace et profiter de sa surprise, faisait tournoyer son épée pour dissuader les monstres d'entrer dans son périmètre. Ce faisant il riait beaucoup. C'était bon, une fête du sang avec des vieux amis qu'on a pas vu depuis longtemps. Le style de Ragnar était des plus dissuasif. Il s'arrangeait souvent pour faire perdre l'équilibre à son adversaire grâce à son jeu de jambes, après quoi il s'acharnait à grand coup de morgenstern sur le monstre en poussant des cris furieux et déments, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une charpie informe. Après quoi il se jetait dos à un mur, jambes arqué et bras écartés, regardait nerveusement, toujours grognant et montrant les dents, tout autour de lui, choisissait une victime et recommencait son manège.
Fenrir venait de se défaire de deux adversaires en renversant sur l'un un tonneau de bière depuis certaine hauteur avant de se jeter de tout son poids sur le second, lui brisant la nuque, lorsqu'il sentit une vive douleur dans le flanc. Le dernier sursaut de vie de la créature morte dans la biere ("quelle belle mort", ne put il pas s'empêcher de penser) aura été de lui arracher quelque bon lambeaux de chair de sa patte griffue. De rage, le jeune guerrier roux lui trancha la tête, bien qu'il fut déjà mort. A ce moment là il vit passer devant lui un de ses frères de combat qui, désarmé et les yeux crevés, le sang s'écoulant de ses orbites, son nez et sa bouche, continuait à tenter aux poings de briser les os d'une créature qui le narguait. Cette vision lui redonna du courage et le fit relativiser. Il combatit un instant cette créature et parvint a sauver momentanément l'aveugle. Il en profita pour ramasser une épée et la lui donner, lui souhaiter bien du bonheur, et s'éloigner. Plus loin, Edicht et Ragnar, dos à dos, tenait en respect six créatures. Edicht avait prit son bouclier et brandissait sa hache de son air le plus menacant. Ragnar faisait des petits signes de têtes saccadés à chaque créature en signe de défi. Elles s'élancèrent alors toute d'un coup, sautant et se jetant à terre, les encerclant. Edicht intercepta une créature qui lui atterissait sur le visage avec son bouclier, et l'éjecta, tandis que sa hache, maladroitement placée pour épargner à ses jambes les dents de la seconde, la ralentit néanmoins. Deux créatures avaient sautés en parfaite concorde vers Ragnar, celui ci en balaya une, mais dû se jeter de coté pour éviter l'autre qui percuta Edicht. Ce dernier roula en avant, et sans comprendre pourquoi se retrouva derrière ses deux derniers adversaires, tandis que celui qui l'avait bousculé reprenait ses esprits. Il trancha la tête de l'un par surprise, et dû bretter quelques temps avec l'autres. Ragnar quand à lui, avait décroché d'un coup de pied la machoire d'une créature imprudente et achevait avec délectation celle qui s'était assommée.
Les effectifs des vikings diminuaient, et ceux des créatures se renouvelaient par un prodige inconnu. Néanmoins l'ardeur des vaillants ne faiblissaient pas, et une jeune recrue viking eut les muscles déchirés et les os disloqués par son propre trop plein d'effort, et il attendit avec un sourire condescendant le coup qui l'acheva. Les corps jonchaient le sol, il ne restait qu'une trentaine de vikings, qui se défendaient tant bien que mal malgré les blessures et la fatigue, lorsque une lueur froide recouvrit la terre. Le soleil se levait, et les creatures se retirèrent soudain, sans autre forme de procès.
Rapidement, les corps des nordiques furent rassemblés et recouverts de draps, les blessés soignés autant qu'ils pouvaient l'être, et les créatures mortes balancées à l'exterieur.
Fenrir et Ragnar s'étaient assis dans un coin, et observaient la boucherie en fumant et buvant de l'hydromel. Edicht vint s'asseoir avec eux, prit sa propre pipe, et partagea leur édifiante activité.
"Nous allons devoir partir..." dit Ragnar. Edicht le regarda d'un air surpris.
"Comment ca, vous nous avez vous même parlé d'honneur et de gloire, et vous fuyez??
--Il ne s'agit pas de ca, intervint Fenrir qui voyait le sang monter au joues d'Edicht. Nous ne sommes pas venu ici pour vous prêtez main forte, nous avons autre chose à faire."
Edicht regarda autour de lui. Il restait 36 guerriers en tout, donc une bonne dizaine blessé de maniere importante. Ce fort n'était d'aucune utilité, et il tomberait à la prochaine nuit. Ces jeunes hommes poursuivaient une autre quête, mille fois plus importante : l'anéantissement de celui qui, d'après ce qu'il avait compris, pouvait être a l'origine de tout ca. Oui, l'on pouvait facilement fuir, si c'était pour affronter le coeur même du danger plus tard. Sa mort ici ne serait d'aucune utilité.
"Je viens avec vous" dit il simplement.
Ils partirent dans la journée, prétextant un mission d'éclaireur. Ils continuaient vers l'Est, à quelques kilometres devant eux se dressait une forêt. Edicht se retournait sans cesse, pris de regrets.
"J'aurais peut être mieux fait de rester avec eux. Je ne me sens pas meilleurs que les deserteurs d'hier
--Ne t'inquiète pas, sourit Fenrir, tu n'es pas meilleur qu'eux. Et si ca peut te consoler, ils penseront surement qu'on s'est fait tuer dans une embuscade, ils ne nous en voudront surement pas.
--Comment pourront ils croire ca si nos têtes ne seront pas brandit sur un pic, comme celles des précédents?
--Ne t'inquiètes pas te dis-je, à ce moment là leur opinion n'aura plus d'importance, car ils mourront..."
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MessageSujet: Re: L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien   L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Mar - 0:39

"Qu'est ce donc celà?"
La voix nasillarde du jeune mage avait troublé le rythme nonchalant auquel la longue marche quotidienne avait tournée. Ils n'étaient qu'à quelques kilomètres d'Handrim, et contrastant avec les murailles grisâtres de ce qui fut le zenith de la puissance humaine, de petites taches colorées s'étendaient de part et d'autres de la route.
Alekseï, dont les blessures et l'apprentissage avait diminué la constitution mais non l'acuité qui fit de lui un éclaireur redouté, identifia avant les autres la raison de cette aggression oculaire.
"Des tentes. Des dizaines de tentes. Sans doutes des gardes et des médecins qu'on aura chargé d'enquêter sur le mal de la ville, notre Roi n'abandonnera pas ses points de forces internes..."

En effet, lorsqu'ils arrivèrent à hauteur des tentes bariolées et rayées selon les gouts les plus heteroclites, ils purent voir de nombreux hommes en toges s'affairer soit autour d'instruments etranges et inconnus, soit de grimoires anciens et incompréhensibles. Les effluves de cadavres disséqués se mêlaient au parfum d'encens de prière, mais étaient totalement impuissantes face à l'attrayante odeur de grillades qui émanait de deux tentes de restaurations, vers l'une desquelles se dirigea instinctivement le trio.
Les gardes étaient bien moins nombreux que les differents medecins, prêtres, mages, charlatans ou commercant qui étaient accourus spontanément face à un phénomène si particulier.
L'on apprit que depuis des mois, nul progrès n'avaient été percus. L'on s'inquiétait beaucoup des origines de ce mal qui coincidait étrangement avec l'ombre de l'est. Le camp etait situé à 500 metres de l'entrée. Nul n'avait voulu poser sa tente plus pres, et si l'agitation semblait bonne enfant sous le soleil printannier, tout le monde savait et redoutait qu'au moment où l'obscurité et la fraicheur recouvrira la lande, que le silence noiera doucement les plaisanteries nerveuses, nul ne trouverait un sommeil apaisé, et chacun sentirait a nouveau son coeur subir l'etreinte indiscernable d'une peur irraisonnée qui ne pouvait relever que des craintes primaires de l'enfants, une peur qui jaillissait de la nuit des temps et qui réveillait encore au milieu de la nuit les vieillards allités qui attendent leur fin.

"Bon nous passerons la nuit dans une des tentes..."
Cette prise de décision du rôdeur s'était avérée inutile, car il s'était déjà imposé comme vérité première à chacun que cette ville ne saurait être l'objet d'une promenade touristique nocturne.
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