L'épique récit de ceux que l'aventure envola de leur quotidien

Les livres les plus vieux et les plus poussiéreux des grandes bibliotheques de l'empire regorgent de secrets oubliés, de prophécie des temps anciens, auxquelles plus personne ne prête attention, mais néanmoins destinées à s'accomplir.
Il est écrit que les 4 éléments qui régissent le monde étaient aux origines l'incarnation de la fureur et de la liberté. Les dieux enfermerent chacun des elements dans un crystal, qui faisait office de regulateur, afin que le cycle et l'equilibre se mette en place. Dès lors, les communautés de differentes races se developperent sur la surface de Gaïa, et les guerres, les alliances, les actes braves, laches, les ecrits érigèrent le monde. Celui qui possederait les cristaux et le savoir de leur utilisation, aurait une puissance divine, et la mainmise sur tout ce que la terre et ses habitants auraient pu produire.
Mais les cristaux étaient bien cachés, et le secret de leur pouvoir restait inconnu. De nombreux aventuriers avides partirent en quête de ces receptacles, mais tous echouerent, et cette legende sombra peu a peu dans les téèbres abyssales de l'oubli...
Les siecles, les millénaires s'écoulaient, les cristaux emplissaient leur role, invisibles et insoupconnés, lorsqu'un jour un jeune homme solitaire fouilla assez profondement dans les archives de la Grande Bibliotheque pour en sortir le livre qui evoquait cette genese.
Par malheur, cet individu, un adolescent qui n'avait pas été aidé par la nature, dont l'esprit egocentrique et dépressif avait attiré les foudres et les sarcasmes de tout ceux qui l'entourait, était torturé, égoiste, et avide d'une vengence que nul ne méritait. Nay, car tel était son nom alors, décida que le monde entier devrait payer de n'avoir pas été aveuglément d'accord avec tout ses propos, de n'avoir pas souffert avec lui des malheurs qu'il s'inventait, de n'avoir pas délaissé leurs vies pour se focaliser sur la sienne. Il lu le livre jusqu'à tard dans la nuit, et partit le lendemain matin, sans regrets, empli d'amertume.

Nay n'était physiquement qu'une grande asperge couverte de boutons, aux cheveux pelliculaires et au temperament agité, peu doué pour la reflection. Mais, malgré les menaces de suicide destinées à apitoyer ses anciens concitoyens, il tenait à sa vie plus qu'a quoi que ce soit d'autre, l'idée même de sa mort le terrifiait au plus haut point, et il esperait decouvrir avec les crystaux le secret de l'immortalité. Une certaine chance alliée a cette caracteristique lui permirent de survivre. Pendant un ans il erra comme une bête sauvage et malpropre (surtout malpropre), volant ses denrées, arnaquant des prostituées, fouillant furieusement les bibliotheque, brutalisant les vieux sages pour trouver des informations. Il finit par trouver comment se défendre : il s'acheta une lance, dont il enduisit la partie metallisée d'un poison violent et rapide, qui tuait d'une simple egratignure, et dans un délai d'une minute. Sa solitude agrémentée de lectures lui avait ainsi appris pas mal de coups tordus que les autres ignoraient.
Sa renommée devint grandissante grace a cette lance qui tuait en touchant, on conta ses aventures dans des récits exagérés par le bouche a oreille, et bientot tout le monde eut deja entendu parler de Nay, le cavalier infernal, Nay, le faucheur d'ame.

Un jour, alors qu'il venait de passer un mois d'errance et de belle etoile, il décida de se payer une nuit de repos veritable dans une auberge. Il entra dans l'atmosphere chaude du "Troll Chenus" et alla au bar. Un feu brulait dans la cheminée, et des nappes de fumées, émanant de drogues diverses, cachaient le plafond et tamisaient la lumiere des lustres. Des rires gras couvraient en permanence le son discordant d'un vieux piano, et le barman écoutait d'un air las les histoires de ses poivrots.
A son entrée, quelques têtes se tournerent, mais on ne lui preta pas grandes attention. Si sa legende mentionait qu'il portait une lance correspondant a la description de celle qui depassait de sa cape, elle le decrivait egalement comme un colosse admirable d'une cruelle beauté, aussi tout le monde crut a un adolescent en manque de repere qui se donnait un style. Ce qui n'était pas si loin de la vérité dans le fond.
Il approcha du bar, demanda une chambre et qu'on lui apportat a manger et a boire dedans, tout en posant la somme necessaire sur le comptoir. L'aubergiste ramassa avec fluidité et rapacité les pieces, sans repondre, et revint deux minutes plus tard avec uen clé grossiere au plaqué or arraché. Nay se dirigea sans plus mot dire vers l'escalier, haissant sans connaitre tous ces individus qui riaient avec d'autres individus, les haissants pour leur capacité a aimer et être aimés des autres, et dans sa paranoia il s'imagina que chaque parole et chaque eclat de rire était contre lui. Il serra les dent et avanca d'un air ridicule qui lui semblait digne, menton relevé.
Il vit du coin de l'oeil trois nouveaux arrivants entrer. L'un etait de petite taille, mais de large stature, le menton couvert d'un fin duvet et le visage encadré d'une longue, épaisse et entremelée chevelure rousse. Le second dépassait d'un tête le rouquin, une barbe de quelques jours et une tignasse de cheveux bouclés bruns caractérisait son visage. Le dernier était un colosse qui dépassait quasiment tout le monde dans la salle. Vêtu d'une cotte de maille, son visage presentait un menton proeminent sous une tres forte dentition. Ses cheveux blonds tombaient en serpillaire sur ce visage qu'ils faisaient bien de cacher. Tout trois regardèrent Nay, mais celui ci ne leur pretait deja plus attention.

Dans sa chambre, il se debarassa des ses protections de cuir, posa sa lance contre le mur, a portée de main, aéra la chambre et attendit que l'on frappe a sa porte. Ce qui arriva relativement tot, mais il était affamé et avait hate de s'ennivrer pour oublier un instant sa tragique existence. Il se précipita, ouvrit la porte avec un sourire profond et idiot qui reduisait ses yeux a l'était de fente, tournaient au pourpre ses nombreux boutons, et un leger grognement continu de satisfaction sortait du fond de sa gorge, et recu burtalement, sans avoir el temps de comprendre, un puissant coup de pied au poitrail. Il vola littéralement jusqu'au mur du fond ou il s'assoma a moitié. Il leva les yeux et vit entrer dasn sa chambre a cloche pied le rouquin, gueulant que putain, il s'était tordu la cheville en reposant le pied. derriere lui penetrerent le barbu et le geant. Il se jetta sur sa lance, peu éloignée, et pivotant sur ses pieds fit un magnifique piqué. Barbu esquiva d'un pas chassé et aggrippa le manche, immobilisant l'arme mortelle, tandis que Géant achevait un magistral saut et ecrasait Nay, craquant le plancher et faisant trembler les meubles. Roux était sur le lit et buvait de la biere en massant son articulation endolorie.

Lorsqu'il s'éveilla, sa propre lance était pointée sur lui. Il ferma les yeux et lutta pour ne pas se réévanouir.
Il entendit alors une voix l'interroger : "Tu es bien Nay n'est ce pas ?"
Il n'osa pas répondre.
"Ta renommée a attiré des guerriers a ta poursuite. Nous nous sommes rencontrés en suivant ta piste. Mais au lieu de te provoquer en duel de suite, nous avons été alerté par ton attitude. Que cherches tu, a fouiner partout, quelle est ta quete? Qu'est ce que quelqu'un qui possede le pouvoir de la vie et la mort peut desirer de plus?"
Nay eut un sursaut. Il n'avait pas prévu cette question. Il n'avait pas l'imagination d'inventer un mensonge credible, et jusque la son seul espoir de trouver les crystaux était de n'avoir pas de concurrence. S'il ne disait rien, il était mort.

A ce moment, la chance qui le servait intervint, et trois coups sourds résonnerent a la porte. "Votre repas monsieur". Les geoliers en furent distraits. C'était pour lui l'instant ou jamais. Roux, qui tenait la lance, fit signe a Géant de bloquer la porte, et lorsqu'il revint a sa proie, elle était déja a la fenetre et sautait. Par reflexe et apres un juron, Roux lanca le projectile qui egratigna sa cible au bras. Nay roula sur le toit d'une ecurie qui bordait le mur et tomba dans une cour pavée. Sachant, lui, comment contrer le poison, il se jeta immédiatement sur une torche qui eclairait le lieu pour l'appliquer contre la plaie. Il ne pensa meme pas a hurler de douleur. Il ramassa sa lance, comme Barbu atterissait lui aussi dans la cour, et tandis que ses compagnons suivaient par la fenetre. On entendait encore la voix, impatiente, de l'aubergiste qui apportait le repas.
Nay poussa ses jambes habituées a la fuite, et courra dans la nuit, Barbu sur les talons, tandis que Roux dételait un cheval et que Géant rigolait en applaudissant. Il finit, grace a l'absence de lune, a se cacher dans un fossé emplis de ronce.


Les trois compagnons se retrouverent, dépités (sauf Hroth, le géant, qui s'était bien amusé). Fenrir decendit de sa monture et lui rendit sa liberté. Alekseï triturait sa barbe tout en reprenant son souffle.

Excellentes caricatures ! Vivement la suite

Edrael agrippait la table de ses deux mains, le visage rouge d'efforts et de concentration, et il fixait la bougie posée devant lui. Cela faisait maintenant dix minutes qu'il était comme ca.
Raistlin, son professeur, avait pensé que cet exercice simple redonnerait courage a son disciple, et serait le facteur déclencheur de la motivation et par consequent du progres. Mais non. Il redressa sa silhouette grande et maigre, recouverte d'une longue robe de mage noire, serrée a la taille par une ceinture de cuir. Ses cheveux noirs étaient coupés assez court, et son teint pale rappelait celui d'un nécromancien. D'ailleurs, personne ne savait exactement toutes les formes de sciences occultes et magiques ou cet individu inspirant, a juste titre bien souvent, la mefiance, avait trempé.
Face a cette figure funeste, l'éleve ressemblait a un clown : une tunique rouge sous un manteau de voyage noir constituait son habuillement. Il avait un viasge carré et bon enfant, avec des yeux bleus qui semblaient toujours étonnés ou effrayés de quelque chose. Sa vue était sans cesse encombrée d'un nez relativement long et de meches mi longues de cheveux brunes et blondes qui se baladaient chaotiquement.

Raistlin se dirigea vers un placard, en ouvrit le battant en bois et en sortit un magnifique gateau a semi entammé. Edrael se redressé et lanca d'un petite voie fluette:
"Génial, j'ai trop faim !!
--Stop, le coupa Raistlin, d'abord tu reussis a allumer cette bougie par la seule force de ton esprit, apres tu auras un bout... un petit..."
L'apprentis fit la moue
"C'est dur comme ca, je peux pas reciter une incantation ou dessiner un pentacle autour??
--non ! C'est l'esprit qu'il faut que tu entraines !! Encore que je me demande si c'est juste un manque d'entrainement chez toi..."
Edrael voulu dire quelque chose, mais connaissait le sadisme de son professeur. La derniere fois qu'il avait trop insisté, il avait recu un sort d'immortalité temporaire avant dêtre enfermé dans un four a pain pendant un jour et une nuit. Il avait encore des spasmes quand il y repensait. Il reporta son attention sur la bougie.


La clochette de la porte d'entrée tinta, quelq'un attendait qu'on vienne ouvrir. Raistlin s'en chargea en faisant signe a l'éleve de ne pas s'occupper d'autre chose que de son devoir.
De l'autre coté attendait Nay, qui s'empressa de demander, se repandant en supplications, hospitalité et protection pour la nuit. Le mage sentit immédiatement la malsanité émaner de cet individu. Il lui demanda tout de même combien il pouvait offrir.
Le voyant désarmé, le pensant même travestis a cause de sa toge, Nay saisit sa lance en hurlant que nul n'abuserait de lui, et que l'honneur etait assez grand d'acceuillir un heros dans son gite. Raistlin se contenta de repousser la porte, bouclier de fortune ou se ficha la lance, et le "heros" sentit soudain que son corps s'immobilisait. La porte se rouvrit sur le sourire amusé du mage.
"J'ai entendu parler de toi, je me demande comment tu as pu tuer autant de monde qu'on le pretend... sans doute ne t'en es tu pris qu'a de petits loubards qui ignoraient tout aspect technique de l'art des armes."
Il observa un instant la fameuse lance, se disant qu'il l'étudierait des ce soir.
"Tu n'as pas l'air d'avoir une grande force d'esprit, en plus, rajouta t'il, je n'ai jamais eu autant de simplicité a immobiliser quelqu'un, enfin..."
Il se tourna vers Edrael, a present endormi sur la table, qu'il souillait d'un long fillet de bave.

Il fouilla les poches de la statue humaine (enfin, c'est vite dit), pris tout l'argent qu'il put trouvé, le libéra du sort, et lui conseilla de partir vite.
Nay fut si prompt a obeir qu'il ne fit pas attention et tout en courant manqua d'érafler le mage de sa lance. Celui ci tomba en arriere en murmurant "abruti", et lorsqu'il se redressa, il remarqua que son pendentif magique avait disparu. Il avait surement du accrocher a la lance, mais que faire, il etait loin a present. Il partirait a sa recherche le jour suivant. Et il emmenerait cet incompetant avec lui, ca le distrairait, et pourrais eventuellement lui servir de bouclier s'il n'y avait rien d'autre a portée.

J'ai cru me reconnaître ... Mais non, le personnage de l'histoire est beaucoup trop gentil pour qu'il s'agisse de moi

Dans un four à pain .... ça me donne des idées

"C'est etrange" dit Aleksei, qui avait été pisteur.
Personne ne demanda de quoi il parlait, Hroth boudait car il n'y avait plus a manger, et Fenrir car il n'y avait plus a boire, mais il répondit néanmoins.
"C'est étrange, la ville d'Handrim est non loin d'ici, au dela de la lisiere dont nous ne sommes plus tres eloignés, et c'est generalement l'affluence et les jacasseries sur la route qui y mene. Or je ne percoit rien d'autre que le bruit de nos pas...
--Ca ca se concoit facilement..." répondit Le vagabond roux en jetant un regard tranchant au colosse qui, trainant ses pieds, ecrasait branchages et faisait rouler cailloux. Ce dernier ne répondit pas, tout absorbé qui l'était dans le mastiquage d'un champignon douteux.

Il acheverent de traverser les derniers metres de foret, impatient de retrouver la civilisation, la nourriture a savourer, l'occasion de s'ennivrer, les bourgeois a voler. Et Nay.
Mais l'ouie d'Aleksei ne s'était pas trompée. La route était déserte et silencieuse. La ville entourée de murailles ou n'apparaissait la silhouette d'aucun gardes était dominée par des volutes de fumées qui s'en échappaient de plusieurs endroits. Le soleil déclinant derriere la chaine de montagnes lointaine qui bordait l'horizon des plaines s'étendant au dela de la cité jadis florissante teintait le ciel d'un rouge de mauvaise augure.
Les compagnons resterent un instant immobiles, la machoire tombante. Hroth se bava dessus, mais personne ne pensa a lui en faire la remarque cette fois.
"Una attaque? demanda t'il finalement
--Peut etre, mais on ne voit pas de traces de bataille d'ici, le mieux est d'aller voir..."

Et avec la prudence qui les caractérisaient, les compagnons se mirent a avancer d'un pas jovial en beuglant une chanson paillarde.
Au fur et a mesure qu'ils approchaient des portes grandes ouvertes de la ville, ils commencaient a entendre des bruits sourds, des cris, et même, parfois, un rire dément. Une odeur de mort insupportable les poussa a arreter leurs chants.
A quelques metres de la ville, ils virent un cadavre rachitique et nu qui semblait les attendre. Sa peau était grisatre, et son visage portait encore la marque des spasmes qui avaient accompagnés ses derniers instants. Il tirait une langue noire, et il semblait qu'il s'était arraché lui meme les yeux, griffant egalement une grande partie de son visage.
Ils s'arreterent ensemble brutalement.
"Je sais pas si on devrait...
--chut!"
Ils tendirent l'oreille, mais c'était toujours des bruits dénués de sens, et s'ils ne voyaient rien par la porte, la rue principale decrivant une courbe, ils ressentaient une malsanité en émaner que le seul cadavre torturé ne suffisait pas a expliquer.

Ils pénetrerent néanmoins dans la place maudite. Hroth avait tiré de sa ceinture un marteau de bataille de taille impressionnante, qu'il empoignait de ses deux mains, fermement. Fenrir semblait en transe et s'affairait tantot a s'accroupir et observer le sol, tantot a toucher les murs a proximité. Il marcha vers un coin tout en continuant a regarder tantot le ciel, tantot d'autres details peu importants, sans sembler guetter quoi que ce soit. Tout semblait s'etre teinté de gris, et l'air était chargé de cendres.
Arrivé a un coin, il leur fit signe d'approcher, et ce qu'ils virent étaient pire que ce qu'ils prévoyaient. Hroth lacha meme son marteau sur le pied d'Aleksei qui poussa un juron ignoble que le caractere tout public de cette histoire m'interdit de citer. Une rue pavée s'étendait sur une vingtaine de metre avant de passer sous un passage vouté puis de se diviser et de continuer a serpenter entre les batiments, hors de vue. Elle etait bordée d'assez hautes maisons,qui semblaient la rendre plus étroite et plus sombre, aux volets arrachés, aux portes défoncées et aux carreaux brisés, pillées, certaines abritant un germe d'incendie. Au beau milieu, des cadavres avaient été empilés et formaient une pyramide macabre et instable.
Certains d'entre eux étaient gris et maladifs comme l'autre, celui qui acceuillait les voyageurs de passage, d'autres avaient les veines ou la jugulaire tranchées grossierement. D'autres encore étaient couverts de plaques noires sous leur peau, et d'autres au contraire d'une paleur maladive, ou plutot mortuaire, parfois un reflet jaunatre. D'autres semblaient en revanche en parfaite santé, mis a part une certaine immobilité.

"Ragoutant, je ne nous voit pas vraiment chercher notre pitence ici, dit Aleksei, partons...
--Attendez, on ne sait même pas ce qui s'est passé... poussons jusqu'a la source de la fumée au moins..., lanca Fenrir.
--Moi je suis de toute facon", lanca Hroth en ramassant son marteau, puis il ajouta que les cris prouvaient qu'il y avait des survivants. Aleksei ne sembla pas trouver que c'était une aussi bonne nouvelle, mais ils finirent par s'enfoncer dans la ville, contournant soigneusement l'odorant autel.

Ils finirent bel et bien par apercevoir des survivants, mais eux ne les voyaient, ou ne semblaient pas les voir. Pouvait on seulement appelé ca des vivants?
La ils virent une ombre se cacher d'un abri a l'autre en sautillant. D'une fenetre brisée un riche bourgeois dont la tunique pourpre partait en lambeau, riait et murmurait pour lui tout en jetant dans la rue la totalité de son or, par poignées. Les compagnons n'en prirent pas. Ca et la des personnes étaient pendues. La une personne pomponnée marchait d'un pas gracieux et feutré sur les corps, manierant le moindre de ses gestes, et adressant un petit rire poli et pincé aux passants. La une femme ivre, affalée sur un bar, attrapait toute les bouteilles d'alcools qui se trouvait a portée, et apres en avoir brisée le goulot jetait le brulant liquide d'une lampée au fond de sa gorge, avalant parfois un debris de verre, recrachant entre chacun des cris rauque qui l'animait un peu de sang. La une peronne semblant souffrir de demangeaisons se grattait jusqu'au sang, il avait les vetements dechirés et étaient en position de foetus, dans un coin de rue, tentant de lacerer son dos. La un vieillard tentait de revivre les ebats de sa jeunesse avec... il manquait la moitié du corps, l'on ne pouvait pas trop savoir. Ici deux enfants poussaient le cadavre d'un homme agé et assez corpulant avec un baton. La folie s'était emparée des esprits. Cette ville et ces êtres n'étaient plus que des vestiges pathétiques d'une grandeur révolue.

Ils s'arreterent a hauteur d'un bucher de corps calcinés qui achevaient de se consummer.
"Mais qu'est ce qui a bien put se passer ici?? demanda Hroth sans attendre la réponse qui lui fut apportée par une voix neutre et calme.
--La Peste. La malédiction qui frappe des êtres et en épargne d'autres, aveuglément. Peut être la punition des Dieux pour ceux qui les ont un jour défiés..."
Les trois compagnons firent volte face, dégainant leurs armes dans leur élan : Une hache a une main pour Fenrir, qui possédait également une épée batarde nordique dans son dos; une épée longue, fine et maniable pour Aleksei, tandis que l'autre main s'apprétait a enfiler un bouclier rond, Hroth quand a lui avait son marteau et sa masse musculaire. L'homme qui avait parlé n'était autre que Raistlin, qui se présenta rapidement a eux, ainsi que son disciple, appuyé contre un mur, en train de rendre a la terre la pitence de la journée.
"Cette terrible maladie qui ne rend jamais au monde ceux qu'elle emporte dans son enfer. Qui se declenche sans raison apparente, aggripe ses proies comme un aigles aux serres agiles, peu importes votre isolement au fléau, et peut a coté épargner le premier detrousseur de cadavre venu. Voyez, lorsqu'elle ne detruit pas les corps, elle consumme les ames. L'absence de regle et la perspective de la mort n'explique pas les reactions etrange des gens d'ici. Cette maladie est une malediction, mais peut etre aussi un suicide inconscient, car elle ne s'attaque qu'aux organes qui peuvent etre consciemments gérés : cervelle et poumons. D'abord on veut bruler ses morts pour purifier leur ame damnée, puis il n'y a plus assez de places, que les mourants se disputent, puis la folie gagne tout les etres. La Peste est un fléau que l'on ne peut contrer.
Mais plutot que de palabrer sur le sort des ces individus que nous ne connaissons point, pourquoi ne pas nous dire les raisons qui vous amenent en ce sinitre lieu? "
Les trois hommes d'armes avaient palis, l'arme toujours sortie, comme si elle était d'une quelconque protection contre ce qu'il venait d'entendre. La voix faible d'Edrael proposa que l'on s'en aille vite, mais un regard severe de son maitre lui rendit la compagnie des corps plus agreable.

"On suit un homme, laid et jeune, armé d'une lance, une diligence nous a dit avoir été pillée par lui, dans la matinée, cela nous a mené ici. expliqua Aleksei."
Raistlin eut un sourire
"Parfait, je le cherche aussi, il m'a volé mon bien le plus précieux, me faisant ainsi perdre une grande partie de mes pouvoirs. Cette amulette, je l'avais prise a mon ancien maitre, avant de le quitter pour continuer mon apprentissage sur les chemins.
--Vous etes un voleur?? demanda Hroth d'un air meprisant. S'il raisonnait parfois simplement, il avait des valeurs morales fortement ancrée, ce qui qui posait souvent probleme a Fenrir. Raistlin accru son sourire, devoilant ses dents jaunes et carnassieres.
--Un escroc plutot."

Ils virent vite que tout indices étaient impossible dans ce chaos, et qu'interroger un citoyen était absurde. Ils sortirent de la ville, au grand soulagement de chacun, excepté le mage a la toge noire qui semblait ne pas s'en soucier. Il recita rapidement, sur leur demande, des incantation de protection a la maladie, malgré le fait, leur avait il dit, qu'il pensait cela ne servir a rien, si la maladie les avait choisis, ils étaient déja condamnés.

Ils suivirent le chemin qui sortait de la ville maudite, ésperant trouver un indice qui les mettrait sur la voie.

ce chapitre a été inspirée de l'oeuvre d'antonin artaud, je le cite pour copyright, en ce qui concerne la vision de ce qu'est la peste (malediction, sorte de suicide, folie machin...)

Les cinq poursuivants arrivèrent le lendemain à Burmecia. Il y avait des chances qu'ils y trouvent leur cible, puisque avec Handrim à présent désertée de raison et de santé, elle était la seule grande ville où il put trouver refuge dans cette région de l'empire. Elle était peu prisée comme lieu de vadrouille, car elle présentait la caracteristiques d'être toujours pluvieuse. Néanmoins elle avait un potentiel culturel important, possédait trois grandes bibliotheques ou l'on trouvait a peu pres tout, un cabaret theatre, chose rare, et de nombreux bars, réputés pour leur biere brune d'excellente qualité pour un prix raisonnable.

Edrael etait véritablement épuisé. En effet les hommes de magie n'était pas habitués au rythme des guerriers, surtout sur un long trajet inninterrompus. Sa fatigue était d'autant plus accrue qu'il avait du porter Raistlin pendant tout le voyage, en effet ce dernier refusait de sentir sa propre sueur piquer son épiderme.
Ils s'arrêterent et se consulterent sur une petite place pavée, qui possédait en son centre un fontaine finement taillée représentant une déesse armée d'une hallebarde, qui avait des ailes et dont la partie inferieure du corps etait celle d'un dauphin, allimentée naturellement par le ciel. Un systeme d'écoulement adapté permettait de prévenir les inondations. Mais pas les rhumes, aussi Hroth se moucha avec force bruit dans la veste d'Edrael qui reprenait son souffle.
"Je pense que nous devrions nous séparer pour rechercher des indices, et que nous nous donnions rendez vous ici, commenca Aleksei d'un air presque solemnel.
--Quoi déja?? Pas un peu de repos ??? lacha l'apprenti fourbu d'une voix aigue et plaintive, avant de se faire claquer derriere la tete par son maitre
--Ne discute pas ainsi, fainéant ! Aleksei a raison, pas de temps a perdre.
--Absolument, lacha Fenrir, aussi Vais je commencer mes recherches dans l'instant."
Sans attendre la reponse il se pressa vers un bar animé ou une musique enjouée se faisait entendre a travers la lourde porte de bois. Raistlin lui lanca un regard outré.
Hroth demanda comment il ferait s'il ne savait pas l'heure du rendez vous.
"Bah, il y sera surement encore quand nous aurons finis... Et puis entre deux gorgées il pensera peut etre a questionner le barman, ils sont souvent au courant de choses.
-- Je devrais peut etre aller l'aider
--Tu restes ici Ed' !!! cria Raistlin, Il faut que quelqu'un de sobre te surveille je te connais !!"

Finallement, par pitié pour le disciple, et il était rare qu'il en aie, Aleksei décida que Raistlin et Hroth iraient ensemble, et qu'Ed' l'accompagnerais. Il prit néanmoins le parti de tenir son nouveau camarade de fortune en laisse grace a son echarpe, en effet l'éloge que le maitre en avait fait laissait croire que c'était mieux pour tout le monde. Cela ne manqua pas de vexer Ed' qui s'empressa de crier son desespoir et sa revolte a l'encontre de ce monde cruel ou tout le monde le traitait comme un dechet, qu'il faisait ce qu'il pouvait et que c'était vraiment degueulasse et pueril de... Il se tut apres qu'Aleksei menaca de reduire le noeud de l'echarpe de vingt centimetres.


Fenrir en était a sa troisieme pinte, et il éprouvait encore la meme surprise et le meme délice a ce gout merveilleux et ennivrant. La musique qui passait était sans fausses notes, les gens ne se battaient pas et ne criaient pas. Il était même pret a parier qu'il était le seul de la salle avoir essayé (et reussi) a voler une bourse pour payer sa boisson. C'était la premiere fois qu'il etait dans un endroit comme ca, et il se demanda si le climat jouait quelque chose dans leur comportement. L'alcool rend philosophe, aussi se prit il a elaborer toutes sortes de theories louphoques.
Il remarqua soudain l'individu a coté de lui. Il s'agissait d'un jeune homme imperbe aux cheveux noirs en batailles. Il avait une mine renforgnée et les sourcils perpetuellement et incosciemment froncés sur ses yeux a la forme derangeante. Mais pourtant pour l'heure il riait tout seul, respirant de son nez aquilin la biere avant de la boire avec delectation et vitesse en meme temps. Jugeant avoir a faire a un saoulard, Fenrir décida d'engager une discussion qui ne manquerais pas d'être edifiante.
"Hola, eructa t'il avant d'hoqueter, qu'est ce qui vous rend si heureux l'ami ??"
L'autre se tourna entres deux eclats de rires
"Ben je me suis fait jarter par une adorable rousse, j'parle pas d'toi hein, alors que je voulais lui parler de mon amour, mais que j'étais un peu bourré."
Fenrir éclata de rire avant de se rendre compte que ce n'était pas forcement logique, mais l'autre s'expliqua.
" Je cuvais mon vin et mon desespoir dans un caniveau, et voila qu'un truc ignoble avec une lance se pose pres de moi et commence a me conter ses malheurs, croyant trouver en moi oreille a disposition.
Depuis, je me sens par contraste heureux, et surtout je me fous de sa paranoia et de sa connerie. J'ai pas eu de chance, mais je suis né humain moi."
Puis il replongea dans son verre, tandis que Fenrir, rigolant a son histoire sans savoir exactement pourquoi, cherchant a se rappeler pourquoi le terme de "truc ignoble avec une lance" l'interpellait.

La pleine lune eclairait au loin lorsque les quatre compagnons se retrouverent. Ils étaient bredouille, mais il faut préciser que chacun avait compté sur l'autre groupe. Ils convinrent que la pluie etait plus apaisante que desagreable, que la ville était paisible et qu'il devait faire bon y vivre. Au moment ou ils se dirigerent vers la taverne, Fenrir en sortit accompagné d'un individus que les autres en conniassaient pas.
"Salut a vous, chercheurs d'ombres !! Je vous présente Ragnar !!"
L'autre salua et éclata de rire. On ne sut jamais tres bien si le souvenir de Nay ou la vue d'Edrael causa cette hilarité.
Aleksei lui fit répéter le nom, pensant que l'alcool l'empechait de parler distinctement et qu'il s'agissait d'un borborygme.
Finallement, avec force geste, mots, et l'aide de la fontaine, on put tirer quelque chose a propos de Nay. Et en echange de la promesse d'alcool a un Ragnar fauché, ils furent mené a l'endroit ou il l'avait vu la derniere fois.



Le nom et la pluie de Burmecia m'ont été inspirée de FFIX, encore pour le copyright

Six silhouettes sous la pluie se tenaient, regardant les portes d'une des Bibliothèques. Six marches étaient a gravir. De chaque cotés, un cerf en marbre gardait majestueusement l'entrée.
"Je ne pensais pas cette goule capable de lire. dit Raistlin
--Je l'ai vu entrer, juste apres qu'il m'ai parlé ! se défendit Ragnar, d'ailleurs allons voir...
--Les portes doivent être fermées a cette heure tardives. Je sais crocheter des serrures au pire... dit Edrael en regardant les serrures basiques qui ornaient les portes.
--Désolé, c'est pas aujourd'hui que tu te rendras utile : c'est toujours ouvert, les gens d'ici ont trop de respects pour les livres pour venir y foutre le bordel."
Aleksei eclatat de rire en entendant ces moeurs etranges, et mis de bonne humeur, commmenca l'ascension des marches.

L'intérieur de la bibliotheque était immense. Au plafond était un dome en verre, qui laissait passer les rayons du soleil ou de la lune, et sur lequel venait exploser et glisser inertement les gouttes dans un bruit qu'on ne percevait pas tant il était haut. La salle était ronde, et un veritable labyrinthe d'étageres, hautes jusqu'a quatre metres et equipées d'échelles, qui s'étendait sur cinq etages spheriques qui laissaient le puit de lumiere atteindre le sol. Le dernier était équipé de longues vues et de materiel d'astronomie.
"Je dois vous prévenir, dit Raistlin, si cet homme est un erudit et apprend le pouvoir de ce bijoux, nous courrons un danger certain, d'autant plus que si son esprit est aussi pourri et fermé que le prétend Ragnar, il peut opérer sur lui même certains ...changements... C'est qu'il ne doit pas être porté par n'importe qui vous comprenez..."
Il s'interrompit voyant que manifestement peu de personnes prêtaient attention a ce qu'il disait.
Ragnar s'était endormi avec un flasque de vodka, pendant que Fenrir demandait a un Edrael sidéré si on pouvait remettre en place un livre dans lequel on avait vomi. Hroth et Aleksei en attendant rigolaient et lancaient des commentaires en observant avec avidité les images d'un livre oriental. Raistlin put lire "Kama-Sutra" sur la couverture. Il haussa les épaules et se dirigea vers le seul livre déja ouvert sur une table a leur arrivée, et en commenca la lecture.

Raistlin s'appretat a tourner une page lorsqu'il fut interpellés par un bruit, a un etage superieur. Il prit son baton, et fit un signe a Hroth, le seul qui regardait dans sa direction, de le suivre silencieusement.

Au troisième étage ils le trouverent : il observait les arrivants depuis la rambarde, sur laquelle il avait posé un pied.
A peine l'eut il vu que le guerrier empoigna son arme et courru en hurlant et la faisant tournoyer. Nay se retourna. Son visage avait changé : Ses boutons avaient disparus, mais des cicatrices peu profondes les remplacaient. Ses cheveux avaient poussés et s'était épaissis. Sa musculature avait également évoluée, et ses geste dévoilaient une vélocité nouvelle. Raistlin remarqua le pentacle inversé taillé dans son avant bras : il avait donc utilisé le talisman, et avait ainsi commencé sa transformation physique.
Il écarta le marteau de Hroth avec sa lance et frappa du coude la joue de celui ci, le faisant basculer d'un coup. Raistlin envoya un sort basique mais efficace qui infligeait des blessures physiques et brulantes, mais Nay envoya une gerbe de flamme qui noya la boule lumineuse et fondit sur le mage. Celui ci put se jeter sur le coté, et degagea une vague d'energie de son baton qui envoya vers l'adversaire une des plus haute et plus lourdes etageres, d'un bois solide orné de plaques de marbres, et remplis de dictionnaires de toutes les langues actuelles et passées.

Les quatres autres, restés en bas, virent une masse brune éclater la rampe d'un etage et se diriger vers eux a une vitesse effrayante. Ils s'écarterent tous et virent le meubre se fracasser sur le carelage et fromer un amoncellement de debris de bois et de papier. Ils observerent d'abord sans comprendre, et Nay surgit d'un coup, soulevent les morceaux. Il saignait a la tete, et se tenait accroupi a la maniere d'un animal. Le pentacle de son bras emettait une lumiere rougeatre. Ragnar qui se tenait pres de la porte vit l'hybride, qui ne ressemblait plus trop au looser qu'il avait vu tantot, poser son regard metallique sur lui. Il était trop vaseux pour se battre, mais essaya tout de même de tirer une arme dissimulée sous son manteau de voyage. Mais d'un saut, la créature était arrivée au dessus de lui, et pris appui sur sa tete pour s'eloigner dans la nuit. Le jeune homme tombat par terre en grommelant quelque chose de parfaitement inintelligible, tandit que Fenrir et Aleksei se cognaient la tete d'avoir foncés en meme temps sur le point d'ou Nay venait de se mettre hors de portée avec une adresse qui n'était pas la sienne.

Pendant ce temps la Hroth et Raistlin descendaient en titubant. Le mage pris le livre qu'il avait commencé a lire et le donna a porter a son disciple, encore sous le choc, et dit:
"Trouvons un hotel, on a a parler et a lire."

Le pas affermi de Nay soulevait quelques nuages de poussieres sur le bois. Il s'aidait de sa lance, non plus comme d'un baton, mais comme d'un sceptre. Son visage depuis quelques jours avait changé, mais était loin de sêtre embelli. Il avait pali, mais ses cicatrices etait profonde d'un millimetre, et viraient au cramoisi. De sa face émaciée a présent des yeux jaunatres semblaient sans cesse exhorbités. Il était aussi effrayant qu'il fu pathétique. Ses cheveux avaient poussés, et il avait tenté de cacher d'une meche ce que la magie, la puissance et l'ambition avait fait de lui; car l'amour de la chair et la frustration du regard des autres ne l'avaient pas quitté. Puis il s'était résigné, et son regard s'était fait plus haineux.
"Dans combien de temps arrivons nous au sanctuaire?"
Le marin auquel il s'était adressé, qui regardait paresseusement l'hirizon au bastinguage, lui lanca un regard méfiant et répondit.
"La où VOUS arrivez. Pas question pour moi et les autres de nous en approchez. A deux miles vous ramez. Et ce sera pas avant deux jours, prenez votre temps. C'est peut etre votre derniere croisiere."
Nay se sentit blessé par la non-compassion de ce vieil homme, mais pris sur lui un temps. Il lui ferait payer ca plus tard. Ils leurs feraient payer a tous. Il se détourna en levant le menton pour se retirer dignement, lorsque le vieux marin reprit:
"Nombreux sont ceux qui s'y sont aventurés, aucuns n'en revient. Parfois quand on en passe pas trop loin, lorsqu'on apercoit la pointe du grand rochers, nous parviennent des sons. Des mugissements comme sortis des plus abyssales et tenerbeuses abimes. Et des chants. Des chants de femmes. Sans doute quelques succube qui..."
Mais l'autre n'écoutait déja plus. Des femmes... Cette information couplée a son imagination et son etat de manque l'occuperait pour la nuit.




"D'apres ce que j'ai comrpis de mes lectures, Nay doit etre embarqué vers le Sanctuaire Marin, loin au large.
--Mais mais mais, mais c'est que cela est tres dangereux !!
--Disciple, encore une remarque de ce genre, et vous servirez d'ancre"
Les compagnons conversaient ainsi en marchant le long des quais. Des tavernes, entrepots et maisons délabrées formaietn le tableau acceuillant les voyageurs. Des bateaux de toutes tailles, de commerce et de guerre, de peche ou tout simplement de balade s'alignaient comme une armée singuliere et inegale, comme des montures qui attendaient leur maitres partis prendre du bon temps.

Ils s'approcherent d'un petit bateau qui semblait assez rapide et facile a manoeuvrer et demanderent le prix de l'emprunt.
"Ici on emprunte pas"
Les pris de l'achat
"20 000"
"Ben putain, dit Fenrir lorsqu'ils furent éloignés, les autres sont pas a vendre, mais on peut aps le rprendre t'as vu le prix??
--Putain?" Le visage d'Aleksei s'éclaira
"J'ai la solution aux soucis financiers, rendez vous ce soir meme ici, et je vous montrerais quel était mon travail avant que je ne parte a l'aventure !"



"Tadadaaa"
Aleksei s'écarta magistralement en faisant un mouvement du bras désignant ce qui se trouvait derriere lui. Il s'agissait d'une dizaine de femmes assez jeune, toutes admirablement proportionnées, et économes sur l'habillement.
Hroth inonda ses bottes de bave. Fenrir et Ragnar firent un pas en avant en affichant un grand sourire. Edrael recula face a cette vision d'apocalypse et alla se blottir contre son maitre. Celui ci fit un pas en arriere pour se mettre hors de portée, il n'aimait ni les hommes ni les femmes.
"Tu etais donc proxénete?" dit il avec une mine un peu dégoutée
"Bien, tu es tres perspicace dis moi"...
D'une main il signifiait a ses autres compagnons que les prix d'amis n'existaient pas chez lui.

Ce commerce marchait bien dans cet univers de marins trop souvent coupés du monde et des plaisirs de la chair, les filles pleuraient souvent pendant qu'Aleksei leur ricanait qu'elle n'avaient qu'a savoir lire avant de signer n'importe quel bout de papier, et elles étaient en général stockées avec la biere.
Mis a part par Raistlin et Edrael qui jouaient aux echecs, ce fut a l'unanimité proclamé une des plus belles période de leur vie.
Mais elle fut courte, car ils savaient que s'il voulaient conserver le receptacle de ces bons moments, ils devaient arrêter Nay, et ils eurent assez d'argent. Hroth voulait absolument embarquer les demoiselles, mais Aleksei s'y opposait disant que ca porte malheur. Finallement Edrael profita de leur dispute pour les liberer, déclarant préférer les voyages entre hommes, et elles disparurent dans la nature.


Ils s'embarquerent ainsi sur le bateau. Il était petit, mais possedait assez de place pour y etre confortablement installé. Ils avancaient vite. Lorsque le vent tombaient, Hroth se déshabillait et poussait la barque sous les encouragements langoureux d'Ed, demandant parfois a etre fouetté pour le dynamisme, ce dont Rasitlin se chargeait par pur plaisir sadique.

Ainsi la petite compagnie s'éloigna vers l'horizon sans fin, avec Fenrir qui prétendait avoir conduit des drakkars comme guide, et par conséquent la chance comme dernier espoir.

Fenrir a écrit:

--Mais mais mais, mais c'est que cela est tres dangereux !!
--Disciple, encore une remarque de ce genre, et vous servirez d'ancre"


Ils s'embarquerent ainsi sur le bateau. Il était petit, mais possedait assez de place pour y etre confortablement installé. Ils avancaient vite. Lorsque le vent tombaient, Hroth se déshabillait et poussait la barque sous les encouragements langoureux d'Ed, demandant parfois a etre fouetté pour le dynamisme, ce dont Rasitlin se chargeait par pur plaisir sadique.

Ahhh je me reconnais bien là Excellent, vivement la suite !

J'aime bien même si je trouve que Raistlin et moi sommes un peu trop caricaturés,un peu moins dans la caricature pour certains et je pense que ça serai une super histoire.

C'est déjà une super histoire alors vient pas te plaindre ^^

Qu'est ce que je devrais dire moi ?? J'ai l'air d'un abruti total qui ne connaît absolument rien, tu penses pas que c'est trop caricaturé ? Mais moi je dis rien

Mon cher je ne fait que donner mon avis, ce que Fenrir recherchait certainement en postant ici son épique récit, si tu n'est pas content de ton personnage, et tu ne l'est pas apparement, poste un article disant que tu n'est pas tout à fait en accord avec l'auteur.( au fait, pense a voir un psy pour ton égocentrisme parce que tout ramené à soi comme tu le fais c'est pas très bon pour l'évolution et l'épanouissement psychique,surtout si c'est suivi d'une preuve manifeste d'un complexe d'infériorité envers Fenrir vu que tu n'as pas osé dire ta critique directement, enfin moi je dis ça, je ne dit rien ^^ )

Cordialement
Edrael

Dites vos avis, si vous le souhaitez, apres tout c'est vrai vous etes (un peu) concernés, mais ca vaut pas dire que je vais modifier quoique ce soit
Et puis Ed', fait preuve d'un peu moins d'égocentrisme, l'autodérision est très bonne pour le moral (surtout dans ton cas, faut bien l'avouer).
Et puis de toute les caricatures, tu dois etre celui ou les traits sont le moins exagérés

Hroth a écrit:

C'est déjà une super histoire alors vient pas te plaindre ^^

Qu'est ce que je devrais dire moi ?? J'ai l'air d'un abruti total qui ne connaît absolument rien, tu penses pas que c'est trop caricaturé ? Mais moi je dis rien

Pas que l'air ...

Moi je suis bien content de mon personnage... enfin je l'accepte tel quel

Avant de dire que je n'aime pas le caractère de mon personnage, va te renseigner un peu plus ( et ça veut devenir profiler ... ). j'ai toujours été représenté comme ça dans les histoires et ça ne me dérange en rien ( pas comme certains qui ont du mal avec l'auto dérision ).

Pour l'égocentrisme ... c'est tapé à côté, car vois-tu je ne faisais que comparé, et quand on compare on prends le premier cas venu ( souvent le sien ) et pas celui aux antipodes de Colmar ... Après il est vrai que j'aurais pu comparer avec un autre gars caricaturé dans une autre histoire, au moins ça aurait été loin de l " égocentrisme " ( du moins de ton point de vue )

Et pas la peine de prendre un ton hautain avec moi, si tu me prends pour de la merde, dis le tout de suite ça évitera de prendre ce genre de ton ...

Le marin ne lui demanda pas, comme aux autres aventuriers un peu fou qu'il avait mené jusqu'a ce lieu, s'il était certain de ne pas vouloir faire machine arriere. Apres tout, celui la etait le plus antipathique, et le plus sale, de toutes les ames damnées et bercées d'illusions qu'une trop grande ambition et confiance en soi avaient poussés a braver une fatalité statistiquement prouvée. Le monde se porterait mieux sans lui, et les cruelles créatures de l'Antre auraient avec lui leur punition.

Nay, sans mot dire, se mit a ramer, imitant le geste qu'il avait vu faire les marins, ou plutot le parodiant de par son manque d'experience en la matiere, tout en gardant son air solemnel de heros intrepide courant a son destin. Le vieux marin le regarda pendant dix minutes, puis se detourna et adressa un signe aux autres matelots afin qu'ils s'affairent a nouveau a leur poste.
"Allons camarades, pensez au rhum qui nous attend au port. Sans oublier qu'un pigeon voyageur m'apporta d'alléchantes nouvelles a propos d'un commerce florissant tenus par quelques jeunes de passage."
Une chanson dissonante parlant de rhum, de femmes, de biere et d'accordéon accompagna le bateau sur le chemin du retour. Ils croiserent alors qu'ils arrivaient en vue des cotes, une petite embarcation menée par cinq personnages hétéroclites aux comportements étranges. L'un, enorme et imposant, se tenait torse nu sur le bord de la rampe, comme pret a sauter a l'eau, tandis qu'un second lui parlait d'une voix rapide en s'approchant peu a peu. Un autre regardait le ciel, puis chaque éléments qui l'entouraient, d'un air sévere, en serrant une laniere de cuir dans sa main. Un individu saoul partageait avec l'homme a la barre, qui contait haut et fort des aventures peu vraisemblabes, une outre de liqueur. Le dernier était assis en tailleur pres de la proue et se grattait le menton en regardant avec un sourire sarcastique chacun de ses compagnons.
"Marins d'eau douce, ca se prend pour des loups de mers, mais rien qu'a voir leur gueule..." le vieux marin confia ses pensées a son voisin.

"Je touche au but. L'apogée de toute mon existence, la justice sera enfin faite dans ce monde cruel ! Je serais roi, je serais acclamé, je serais admiré et aimé. En premier lieu, je me choisirais une reine. La plus belle fille du royaume. Qui soit vierge et fidele. Qui ne sache pas s'occuper pour etre toujours a ma disposition. Qui sache faire a manger, et qui ne juge pas sur le physique. Qui soit d'accord avec moi, toujours. Et j'érigerais des statues a ma gloire ! Et je demanderais a ce que mon aventure épique pour l'espoir de l'humanité soit relatée partout, qu'on garde l'image du guerrier divin qui vole les ames, mais qu'on me dise gentil. Et ceux qui me poursuivaient seront juste des terroristes, pendus par ma justice implacable mais juste et approuvée !! Et on m'aimera, parce que je serais roi, et qu'on aura pas le choix. Et l'on regrettera de s'etre comprté ainsi avec moi, on réalisera que ce n'était pas ma faute, comme certains se plaisaient a me le dire. J'ai toujours été la victime..."
Entre deux essouflements, peut etre pour se donner du courage, Nay monolguait ainsi longuement. Peut etre simplement ce qui lui restait de raison s'en était allé. Il entendit soudain un chant de femme. Un chant fin et merveilleux, dont les notes s'alliaient avec majesté, et sonnaient a ses oreilles comme une apologie de l'immense gloire qu'il attendait et qu'il touchait du doigt. La voix était si belle que s'en était surnaturel. Le son semblait provenir a la fois de l'exterieur et de l'interieur de sa tete. Une voix douce qui chantait en une langue qui n'avait surement pas été crée par un peuple humain, mais dont l'abscence d'aggressivité sonnait comme un invitation a récompenser tant d'efforts. Nay rama dans la direction qu'il pensait etre la bonne, car le chant remplissait tout l'atmosphere, ininterrompu et nu.


"Tu es tres fort, tu as même vaincu un requin. Je t'admire vraiment pour cela, beau guerrier...
--Oh, savez vous, mage, qu'a peine j'eu donné un coup de dent dans sa branchie qu'il tenta de s'éloigner, me permettant de frapper sans me soucier de ses rangées de dents..."
Hroth sourit en découvrant les armes qui avaient eu raison du poisson carnassier. Il était fort probable que le prédateur mourut de manque d'oxygene peu apres s'il avait été épargné, car une telle surface tranchante pouvait apporter des degats irrémédiables. Aleksei troqua d'ailleurs son sourire pour une mine dégoutée en reculant "Oh mon dieu, mais tu as été croisé avec un ork? cache cette titanesque horreur, avant que l'on préfere les requins !!"
Hroth poussa un petit grognement attristé, en repoussant de sa main large comme un ecu son admirateur qui lui caressai les cheveux avec des paroles consolatrices.
"Hardi, mes frères" hurla Fenrir, faisant sursauter l'assemblée, tenant la barre d'une main et l'outre dans l'autre "Le sang et l'alcool ont la meme féerie, Nay et l'Antre se trouvent droit devant, mon instinct me le dit !!!"
Edrael pris une mine pincée et choquée en susurrant "Pochtron ..." d'un air dédaigneux. Raistlin pointa un doigt rachitique vers l'horizon a droite du bateau, legerement en arriere "Cesse de te vanter, et change de cap, c'est par la..." . En effet, un point se demarquait a l'horizon, le rocher pointu qui gardait l'entrée du sanctuaire.

"Quel est ce chant merveilleux??"
La petite embarcation slalomait prudemment entre la foret de rochers qui bordait le haut et pointu monuments qui faisait sans doute office de porte. Chacun entendait le chant, chacun l'interpretait a sa facon.
"Des sirenes, j'ai lu des choses sur elles" intervint le mage érudit "Elles charment les hommes par leurs chants, ceux ci les rejoignent et dans leur félicité, finissent par oublier l'existance et se laisser dépérir dans l'inconscience de quoi que ce soit d'autre. On dit qu'elles se nourrissent des ames de tout ces marins qui la leur offre aveuglement.
--J'en ai entendu parler, dans mon pays, au nord, les guerriers avaient pour défi...
--Nous devons juste nous montrer prudent et inflexible, concentrons nous sur Nay, coupa Aleksei"
Mais se concentrer sur l'un était se concentrer sur l'autre, ils en convinrent en tournant a l'angle d'une paroi rocheuse.
La barque de Nay était abandonnée a la dérive et était allée s'échouer sur quelques obstacles traitreusement dissimulée peu sous la surface de l'eau. A quelques metres de la se tenait sur un rocher plat les sirenes, dont le chant continu ne s'interrompait toujours pas. Elles étaient quatres, installées, nues et nonchalentes, comme si le roc fut plume, sans la pudeur des femmes du continent mais sans la vulgarité provoquantes de ses prostituées, le regard inexpressif. Elles formaient une image trop idyllique pour etre sans piege. Mais le chant possédait des vertus veritablement hypnotisantes. Nay reposait sa tête sur la cuisse de l'une des sirenes, un sourire abruti et lubrique affiché au levre, heureux pour la premiere fois de sa vie. Il était néanmoins amaigri, cela faisait bien trois jours qu'il devait etre la, bavant comme un Hroth enragé.
A ce spectacle d'ailleurs il fut le premier a plonger. Jugeant a son taux d'alcool dans le sang qu'il ne pourrait pas nager, Ragnar s'était agrippé a sa jambe et se laissait trainer vers les nymphes fatales malgré les cris d'avertissements de leurs compagnons et le regard trahi qu'Ed lancait au fier guerrier qui habitait son coeur.
"Bon sang, il faut que j'aille les aider"
"Ils s'en sortiront pas sans moi"
Apres que les deux autres furent aller apporter leur "soutien", les mages resterent seuls a bord. Ed n'était pas attiré par ce genre de créatures, et Raistlin avait toujours ignoré qu'il pouvait y avoir de l'attirance entre les etres hors des romans a deux sous ou des effets de certains sortileges.
"Disciple, il va falloir que nous sauvions nos camarades, nous sommes leur derniere chance, bien que je finisse par me demander si ce serait une bonne action.
--N'ayez crainte mon maitre, nous y parviendrons.
--Si j'avais mon pendentif et vous un cerveau, j'en conviendrais volontier..."

Hroth s'était jeté violemment sur une des créatures, qui ne se défendait pas, Ragnar finissait de vomir sur Nay et sa compagne qui ne réagirent pas non plus, tandis que Aleksei et Fenrir arrivaient a proximité du rocher, lorsqu'une lumiere jaillit du bateau et fit décoller deux sirenes. Celle de Hroth avait été protégée par la masse de celui ci, et la derniere avait pu esquiver a temps. Raistlin et Edrael avait récité une incantation qui permettaient de frapper les créatures malefiques. C'était tres simple, mais Raistlin fut surpris du premier exercice reussi de son éleve.
La mélodie avait cessé, et chacun avait repris le controle de ses sens, sauf Nay qui restait abasourdi et vaseux, comme emergeant d'un reve apres uen nuit d'ivresse, d'un reve merveilleux qu'il se refusait de considerer comme irréel.
Mais malgré les apparences il s'agissait d'adversaires forts.
Un coup de pied dans le ventre avait retourné Hroth sur le dos, et d'une main la sirene, maintenant hideuse de part ses levres devenue noiratres, ses cheveux soudains vieillis, ses formes a present fletries et son haleine de mort, le privait de respiration. Ragnar s'était levé, un peu éclairé par l'evacuation de ce qui brouillait ses sens, et avait sortit une morgenstern peu longue mais maniable de sa cape, et assena un coup magistral dans la nuque de l'assaillante. Elle lacha prise et tomba allongée sur le corps du geant, ce qui lui paraissait plus deplaisant a present que quelques secondes auparavant. Un filet de sang s'échappait de ses levres, mais elle respirait encore legerement.
"Putain c'est resistant ces trucs !" rugit le guerrier en se redressant et broyant sa tete avec son pied et tout son poid. Chacun avait a present dégainé son arme. Le nordique et l'éclaireur proxenete se battaient contre la deuxieme épargnée du sort, dont la dexterité permettaient de parer tout leurs coups, pourtant rapides. Les deux autres se redressaient et avancaient, toutes avec le meme visage répugnant et avide.
"On s'en charge" lanca Ragnar en avancant de front avec Hroth.
Aleksei pendant ce temps soufflait une rapide strategie a son compagnon d'arme. Réussissant par un habile combot a faire perdre contenance a ce qui était autrefois une creature tentatrice, une faille se présenta du coté de Fenrir. Mais le coup qu'il devait porter mua en une parade du coup imprévu de Nay, qui s'était réveillé, et hurlait en pleurs que nul n'avait le droit de l'arracher a son paradis.

Depuis la barque, les mages tentaient de viser sans risquer de toucher leurs compagnons.
Bientot la bataille ressembla plus a un chaos qu'a un duel. L'acier des lames rencontraient les griffes rigides et les ecailles solides qui recouvraients l'avant bras de gardiennes, une pluie d'étincelles et de gerbes de flammes de peu esquivées s'abbatait sur le plat rocher. Le grand guerrier donnait de furieux et rapides coups de marteau, faisant reculer a chaque pas son adversaire qui montraient deja plusieurs blessures. Ragnar était entré dans une espece de danse épique ou chacun esquivait avec maestro avant de porter un coup rapide a l'autre. Aleksei en revanche avait engagé un combat tres technique, ou chaque coup frolait, ou chaque mouvement était calculé, ou la premiere erreur determinerait la fin du combat. Le combat opposant Nay et Fenrir en revanche était enragé. Vitesse s'efforcait plus ou moins de fusionner avec précision. Rien n'était épargné ni aux armes ni aux guerriers. L'allonge de Nay était importante, mais Fenrir pénetrait regulierement dans son perimetre en s'imposant de maniere absurdement imprudente mais destabilisante pour un adversaire qui craignait bien plus la mort que lui. Celui ci se degageait alors et le combat reprenais.

Un combat en réel est totalement different d'un combat en entrainement. C'est l'autre ou nous. On sait que si on perd, on aura pas d'autres chances. La proximité d'une mort certaine en equilibre au dessus de leur tete, attendant de basculer sur l'un ou l'autre, pousse les combattants a oser ce qu'il n'aurait peut etre pas osé autrement, a donner et deployer une force qu'on ne leur soupconnait pas, a tout faire pour s'accrocher a la vie une minute de plus, et ils savent que le seul moyen est de tuer l'autre. C'est pourquoi les combats a morts sont generalement impressionnants et violents, mais egalement rapides.
Cependant, il se passa un certain temps avant que chacun ne se debarasse de son assaillant. Fenrir quand a lui, avait du faire face a une nouvelle crise de puissance de Nay : son talisman s'était mis a briller, et ses muscles a gonfler, sa voix s'était faite rugissement, et son coup de lance destructeur. Ils s'étaient mis a quatre pour l'approcher, et Ragnar avait finallement arraché la ficelle du talisman. Chacun avait été blessé par la lance mais personne ne mourut. Les mages, épuisés, leur expliquerent qu'un poison avait été mis sur la lame, mais dpeuis le temps qu'il était la sans bouger, il n'en avait pas remis et sa lance etait redevenue innoffensive, le poison evaporé.

Raistlin repris son pendentif, et sentit son ancienne puissance couler en lui lorsqu'il l'eut remis.
Nay était assis en tailleurs, redevenu la loque insignifiante qu'il était au milieu de ces guerriers qui lui semblaient intrepide, pleurant comme un petit enfant devant son reve dechu par sa luxure. Meme Edrael etait fier et noble a coté de lui.

Paix les enfants ! Cette histoire est magnifique, et les futurs amants que vous êtes devraient s"enlacer tendrement plutôt que s'étouffer avec hargne !

Ah j'aime cette fin glorieuse ! Vivement la suite (quand même Fenrir a écrit jusqu'à 3h00 du matin !)

ben ouais mon horloge interne est pas d'accord avec celle du lycée... quand meme je devrais relire voir si j'ai rien ecrit de vaseux sur la fin vu que je fatiguais un peu tout de meme

Fenrir a écrit:

Edrael pris une mine pincée et choquée en susurrant "Pochtron ..."

C'est tout à fait moi ça ^^

Edrael a écrit:

Fenrir a écrit:

Edrael pris une mine pincée et choquée en susurrant "Pochtron ..."

C'est tout à fait moi ça ^^

Au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, c'est ton exact caractère que Fenrir décrit dans son histoire
Alors inutile de le re-préciser, tout le monde le sait déjà

Je ne faisait que dire de manière un peu simple que cette tournure de phrase me plaisait bien et que je trouvai qu'elle me correspondait bien.

Je sais, mais c'est le week end, ça fait donc plus d'un jour que je ne t'ai pas fais chier. Faut me comprendre, je suis en manque

Dites donc vous deux, vous n'allez pas expliquer toutes les subtilités de vos sarcasmes quand même... parce que ça perd son charme ^^