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 La guerre de Troie revient

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Fenrir
Raistlin
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Raistlin

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MessageSujet: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 12:30

Bon cet un essai d'histoire tout aussi déjantée que celle de Fenrir ^^ Retour au théâtre. Avis aux consommateurs de mythologie !

Pâris, dit Nay, frère d'Hector, fils de Priam, amoureux d'Hélène.
Hector, dit Fenrir, frère de Pâris, fils de Priam, commandant de Troie.
Cassandre, dit Edrael, visionnaire fou et devin.
Enée, dit Aleksei, beau-frère de Pâris et Hector, gendre de Priam, grand soldat.
Priam dit Hroth, roi de Troie, assez brutal mais amical, grossier mais cultivé.
Ménélas, dit Ragnar, père inceste de Hélène
Raistlin, vieux sage retiré (et le narrateur)
Achille, dit Flay, un petit guerrier africain.

Une servante


Introduction

RAISTLIN :
Rien ne va par ici, le monde souffre tant,
Rien ne va, tout régresse et ce depuis le temps,
Où Nay, le fils de Hroth, sage roi et ami,
A décidé d'aimer une fille ennemie.
Elle se nomme Hélène et ses cheveux sont roux,
Si bien que tous les dieux de Ragnar sont jaloux.
Ragnar, un vieux soldat de l'armée italienne,
A choisit que sa fille serait toujours la sienne.
Ainsi l'enferme t-il dans un lointain palais,
Jusqu'à ce que sa fille l'aime lui, gringalet.
Père ignoble et inceste, il l'a même espionnée,
Lorsqu'elle profitait de l'eau pour se baigner.
La voyant pure et nue dans un rougeâtre halo,
Il rêva qu'il sautait pour la sauter dans l'eau.
Ce vieux pervers sans cœur ne pense qu'au plaisir,
Que peut offrir sa fille ; Et nul autre désir,
Ne comble son esprit quand il faut assouvir,
Les besoins de bonheur, comme joie ou sourire.

Un jour le guerrier Nay, lassé d'être un dandy,
Fugua vers l'Italie : son idiotie grandit.
Il trouva pour refuge une vieille bicoque,
Dans laquelle habitait une fille loufoque.
Sentant son cœur serré devant cette déesse,
Il se vit conquérant de ses seins et ses fesses.
Ainsi retourna t-il avec la belle Hélène,
Se voyant épouser celle qui serait sienne,
Au palais de son père où l'attendaient son frère,
Fenrir, puissant soldat, un guerrier grand et fier.


Dernière édition par Raistlin le Ven 25 Avr - 23:30, édité 3 fois
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Raistlin

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 12:45

Quand Fenrir et Nay se revoient

Acte I scène 1

FENRIR:
Te voici enfin Nay, où étais-tu passé ?
Ta folie a grandi, ton honneur a baissé,
Pourquoi donc penses-tu sans cesse à nous quitter ?
Pourquoi partir d'ici où vit ta parenté ?

NAY :
Fenrir j'étais parti chercher du réconfort,
Dans les plaines hostiles des puissants minotaures.
La belle ici était, captive des centaures,
Je me suis donc battu et j'étais le plus fort.
J'ai donc pu libérer Hélène, nymphe perdue,
Comme je l'ai sauvée elle sera mon dû !

FENRIR :
Mais c'est la dix-septième à qui tu as dit ça,
La dernière est partie il y a dix-huit heures,
Tu n'est qu'un vagabond et notre père est las,
Car pour toi le corps est plus vital que le cœur !

NAY :
J'épouserai Hélène et elle m'aimera,
Je l'ai vu dans un rêve et je deviendrai roi.
Tu as beau être beau, sensé et érudit,
Je suis meilleur que toi, c'est moi qui te le dis !
Hélène sera mienne et tu ne feras rien,
Qui puisse m'empêcher d'aimer jusqu'à demain !

FENRIR :
Si tu peux en effet l'aimer jusqu'à demain,
Ce sera un record et tu auras sa main !
N'oublie pas cependant que tu en as aimé,
A chaque fois c'était une calamité !
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 13:17

Au palais du roi Hroth

Acte I, scène 2

RAISTLIN :
Le devin Edrael, les cheveux en pêtard,
Aperçoit l'arrivée du sadique Ragnar.
Il quitte la fenêtre et sort donc de sa chambre,
Et va voir le monarque Hroth, roi au sceptre d'ambre.

EDRAEL :
Mon roi, tout mon respect, je viens vous faire part,
De la proche arrivée du laid seigneur Ragnar.
Si les dieux m'ont offert le grand don d'omniscience,
C'est pour que vous donniez à moi des récompenses.
Un petit sou de cuivre allège la conscience.
Et une pièce en or l'amour des dieux compense.

HROTH :
Vil crapaud engourdi voici ta récompense :
Gardes, battez-le bien, saignez-le à la panse !

EDRAEL :
Ayez pitié seigneur, je suis un serviteur,
Et un sou de laiton payerait mon labeur !

ALEKSEI :
Mon beau-père écoutez, j'entends les pas grossiers,
Du vil manant Ragnar, et nous sentons ses pieds !
Un peu de tenue toi, devin de pacotille,
Ou je t'allègerai de ce qui plaît aux filles !

EDRAEL :
Aucun problème ici, car je ne risque rien,
Je ne possède plus ce qui à l'homme est bien !

HROTH :
Silence et prends ce sou, tu ne mérites plus,
Mon honneur est bien grand mais tu es un malus !

EDRAEL :
Je vous annoncerai d'autres faits n'ayez crainte,
Vous serez victorieux et vous boirez l'absinthe.
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 14:58

Acte I scène 3

RAISLIN
:
Tandis que Ragnar entre, Edrael part ouïr,
Grâce à une serrure, ce dont parle Fenrir.
Ayant tout entendu il se lève et revient,
Annoncer à son roi le futur, le destin.

RAGNAR :
Hroth, ô chien galeux, qu'as-tu fait de ma fille ?
Tu m'as volé mon sucre, et mon amour tu pilles ?
Pourquoi fais-tu cela, quel est ton intérêt ?
Rends moi là ma moitié et tu seras en paix !

HROTH :
Je ne sais quoi répondre, ô Ragnar nain infâme,
Si tu veux te marier trouve-toi une femme !
Laisse moi les fillettes, paix à mes blanchisseuses,
J'ai rompu récemment et je ne veux de gueuses !

RAGNAR :
Je te les laisserai, tout ce que je demande,
C'est que tu me la donnes, c'est que tu me la rendes !
Elle est mon avenir, elle est mes souvenirs,
Mon amour de toujours, le parfum que j'inspire.
Le coucher de soleil est pâle face à elle,
Ses cheveux flamboyants scintillent sous le ciel.
Elle est douce et sucrée, si bien que les abeilles,
S'enivrent, butinant, ses longs cheveux vermeilles.
Hélène est mon espoir de vivre enfin en paix,
Son père j'ai été, son amant je serai !

ALEKSEI :
Ceci n'est qu'illusion, l'amour n'apporte rien,
Si ce n'est tous les maux qui rongent tous nos biens !
La femme est capricieuse, et jalouse et envieuse,
Si bien qu'elle est le ver qui dans ton argent creuse.

HROTH :
Je ne peux pas t'aider car Hélène n'est là,
Visite donc la plaine et cherche-la là-bas !

RAGNAR :
Très bien je m'en irai, mais si jamais j'apprends,
Que ma douce est ici, je serai bien à cran !

EDRAEL :
Mon roi, j'ai rencontré un homme bien fâché,
Ce Ragnar est tombé du haut des escaliers.
Je dois vous avouer un terrible secret,
Qui punira vos fils selon tous vos décrets.

HROTH :
Tu n'abuseras pas de mon temps si précieux,
Car une jeune fille va m'emmener aux cieux.
Elle sait apprécier les hommes de ma trempe :
Gardes, jetez cet homme par-dessus une rampe.

EDRAEL :
Non seigneur je vous prie je puis vous apporter,
Et confort, et conseils de toute qualité !
Et si cela ne va je puis même prétendre,
Être capable au lit de pouvoir vous détendre !

ALEKSEI :
Cela suffit manant, laisse nous travailler,
Le roi est fatigué d'avoir tant ripaillé !

EDRAEL :
Seigneurs je reviendrai, et vous serez comblés,
Et j'aurai à vos yeux beaucoup de dignité !


Dernière édition par Raistlin le Sam 19 Avr - 16:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 15:04

Enorme^^ continue comme ca Smile

"Tu as beau être beau, sensé et érudit,"
"EDRAEL :
Aucun problème ici, car je ne risque rien,
Je ne possède plus ce qui à l'homme est bien "
"
Mais c'est la dix-septième à qui tu as dit ça,
La dernière est partie il y a dix-huit heures,"

Il y a que des choses vraies dans ce que tu dis ^^
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 15:31

N'est-ce pas ? Very Happy enfin tu as le beau rôle toi pour l'instant ... mais je me vengerai du sadisme que tu insinues en moi !

Acte I scène 4

RAISTLIN :
Ragnar est reparti sur son vaillant mulet,
Et cherche son amour dans les tristes marais.
Pendant ce temps Fenrir cherche encore à convaincre,
Son frère d'arrêter : l'amour il ne peut vaincre.
Aleksei continue de garder le palais,
Tandis que le vieux roi goûte au plaisir en paix.
Edrael fouine seul et cherche comment faire,
Pour gagner de l'argent, du pouvoir et des terres.

HROTH :
Que tu es belle toi, et tu as su me plaire,
Tu as de l'assurance et tu sais comment faire !
Cette partie m'a plu, tu es douée sais-tu ?
Tu m'as comblé avant d'être devant moi nue.

LA SERVANTE :
Mon seigneur vous savez je n'ai pas d'expérience,
J'ai douze ans et le sexe est une inconnue science.
Depuis que je vous sers en lavant vos habits,
Je n'avais pas pensé que je serais ici.
Vous savez vous y prendre avec les jeunes filles,
Vos yeux sont séducteurs : on dirait de bleues billes.

HROTH :
Tu paraissais connaître au moins quelques techniques,
Ce que j'ai ressenti n'était pas pathétique.

LA SERVANTE :
C'est la première fois que je fais cela, sir,
il est vrai toutefois que ça sert de blanchir.
Il n'y a qu'un index entre battre les draps,
Et prendre une cravache ou ce qui vous plaira.
Je dois frapper le drap avec un bout de bois,
Ainsi ça l'assouplit et le sèche à la fois.
Quand vous avez voulu que je prenne ce fouet,
J'ai pensé à ce drap tissé par un rouet.
Je voulais vous sécher, assouvir vos désirs,
Et ainsi je frappais pour vous faire plaisir.

HROTH :
Le fait d'être enchaîné était aussi splendide,
Je pensais à ton fouet, tout autour était vide.

LA SERVANTE :
Lorsque le vent dehors souffle sur mes tissages,
Je dois les attacher pour qu'ils n'aillent au large.
Ainsi je ne voulais que vous partiez trop tôt,
Et vous étiez ma proie prise dans mon étau.

HROTH :
Tu es douée petite, et plus que la dernière,
Je sais récompenser les belles comme toi.
Tiens fais moi donc plaisir et donne la lanière.

LA SERVANTE :
Tenez mon bon seigneur, que faites-vous de moi ?

HROTH :
Tiens, sois punie petite, personne ne saura,
Que j'ai pris du plaisir en étant avec toi.
J'aime ce sang bien frais qui coule de ta tête,
Il a le goût du vin que l'on sert lors des fêtes.

RAISTLIN :
Et le roi s'en alla tandis que la fillette,
Arrosait de son sang les draps et serviettes.
Cette buanderie contenaient des draps blancs,
Qui servirent de lin dans le cercueil d'enfant.


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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 15:39

Woah la fin est gore par contre^^ je pensais : cette piece est assez bien agencée, faudrait qu'on essaye de la jouer une fois Smile je me marre deja en imaginant les scenes en réel
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeSam 19 Avr - 16:06

Ce serait avec plaisir : chacun aurait ses textes (trop long à apprendre) ^^ bon je n'aurai pas grand chose à faire ... Mais si, un après-midi pdt les vacances, on s'ennuie... Qui fera la servante ?

Acte I scène 5

RAISTLIN :
Les deux frères parlant d'amour et d'amitié,
Refusent d'avouer que l'autre a bien raison.
Alors c'est par fatigue, et aussi par pitié,
Que Fenrir articule à Nay cette oraison.

FENRIR :
Ô Nay, arrêtons-nous, reposons nous d'abord,
Et allons rencontrer un vieux sage , d'accord ?

NAY :
Ce n'est pas par fatigue que j'accepte ceci,
Mais c'est pour mon amour pour qu'elle reste ici.
Sa splendeur m'illumine et je reste sans voix,
Devant cette beauté.....................................

FENRIR :
............................ Toujours quand je la vois.
Je connais ton discours, tes mots restent les mêmes,
Chaque fois que tu dis voir celle que tu aimes.
Partons dès maintenant rencontrer ce vieil homme,
Pour lui, ce sont les maux qui sont tous monochromes.

NAY :
Que signifie ce mot, je ne le connais pas,
Serait-ce un ingrédient d'un quelconque repas ?

FENRIR :
Cela signifie donc que tous les grands problèmes,
Sont aux yeux de cet homme dus à un phénomène.
Il prétend que l'humain récolte ce qu'il sème,
Ainsi pour l'esclavage il ramasse ses chaînes.

NAY :
C'est un fou je te dis, n'allons pas voir cet être,
Nous deviendrons des porcs et il nous fera paître.

FENRIR :
N'aies d'inquiétudes Nay, je veille, je suis là ,
Et de toute façon les porcs ne paissent pas.

NAY :
Tu te trompes Fenrir, les cochons en forêt,
Paissent les petits glands, et ça tu le saurais,
Si tu sortais parfois courir auprès des femmes,
En espérant les voir succomber à tes charmes.

RAISTLIN :
Et Fenrir répondit en allant vers ici,
Qu'elles préfèreraient aimer un érudit,
Plutôt que de devoir supporter l'imbécile,
Qui pour les attirer battaient souvent des cils.
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeDim 20 Avr - 22:35

Acte II scène 1

RAISTLIN :
Le devin Edrael marche dans les jardins,
Cherchant quelques idées liées au dieu Odin,
Qu'il pourrait débiter avec facilité,
A la cour, aux soldats, au roi de la cité.
Tandis qu'il admirait les fleurs bleues et cyan,
Le seigneur italien étripait les passants.

EDRAEL :
Qu'avez-vous mon seigneur, quelle brutalité,
Calmez-vous ou sinon vous pourriez regretter,
D'avoir gesticulé de si fatigants gestes :
A votre âge le sport est pire que la peste.

RAGNAR :
De quoi te mêles-tu, écarte toi manant,
Ou je te réduirai en un gros tas de sang !
Je hais tous ces idiots qui sont pour moi gênants,
Je vais mes défouler d'ici en te chassant.

EDRAEL :
Vous ne connaissez pas l'homme en face de vous,
Je prédis le futur que chaque dieu m'avoue.
Confiez-moi vos secrets et peut-être pourrai-je,
Dire votre avenir, votre destin dirais-je.

RAGNAR :
Mon cher petit devin c'est bien mal me connaître :
La peste rentrerait si j'ouvrais ma fenêtre.

EDRAEL :
Qu'insinuez-vous là sombre dictyoptère,
Me chasser équivaut à lever cent altère.

RAGNAR :
Cette réputation est désormais prouvée :
Tu es bien le plus lourd de tous les gros boulets.
Et quand je te perçois jamais je n'ai rêvé,
De monstres plus puants au visage si laid !

EDRAEL :
Mon esprit et mes dons compensent tout cela,
Je suis intelligent comme le monde est plat !

RAGNAR :
Montre-moi l'étendue de ton puissant savoir,
Et je réfléchirai à t'offrir du pouvoir.

EDRAEL :
Je vois en vous, seigneur, un grand homme ma foi,
Et qui malgré l'alcool n'a jamais mal au foie !
Votre odeur n'a d'égal que l'œuf du dragon mâle,
Que lorsque celui-ci a pourri et est sale.

RAGNAR :
Me comparer à l'œuf d'un dragon m'a flatté,
Tu sais argumenter : je vais donc t'acheter.

EDRAEL :
Le prix n'est pas donné, sachez-le tout de suite,
En entendant le prix un tsar riche a pris fuite.

RAGNAR :
J'offre facilement un peu de mon argent,
A tous ceux qui me plaisent et qui sont mes agents.

EDRAEL :
Je ferai tout et rien pour votre bon plaisir,
Si je travaille mal vous pourrez me rôtir.

RAISTLIN :
A cette idée Ragnar engagea Edrael,
Pour qu'il l'aide à trouver sa douce Hélène en miel.
Au fur et à mesure de la conversation,
Ragnar pour Edrael ressentait la passion.
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeDim 20 Avr - 23:25

Acte II scène 2

RAISTLIN :
Pendant que Cupidon vole dans les jardins,
En visant Edrael et Ragnar l'italien,
Aleksei, qui a vu la servante en boudins,
Court rejoindre son père voir s'il se porte bien.

ALEKSEI :
Mon père où êtes vous, je vous cherche, venez,
j'ai vu votre servante celle à qui vous tenez.
Elle est morte mon père, elle fut charcutée,
Par un monstre qui l'a avant tout amputée !
Trouvons ce misérable et pendons-le tout net,
Afin de le punir et pour venger Morguette !

HROTH :
Et si tu ne pouvais arrêter le coupable,
Parce qu'il est trop puissant ou alors vénérable ?

ALEKSEI :
Je le tuerai d'un coup même s'il est âgé,
Mais par respect pour ceux de votre décennie,
J'occirai sans torture quand il sera piégé,
Et il regrettera d'avoir vidé le nid,
Dans lequel attendait la très jeune servante,
Le retour du bon roi que nul désir ne tente.

HROTH :
Qui est cette Morguette, une prostituée ?

ALEKSEI :
C'est la jeune fillette que j'ai trouvé tuée.
Celle que vous voyiez, avec qui vous parliez ;
Elle était malheureuse, sa langue était liée,
Il m'a fallu des mois pour la faire parler :
Elle m'a donc avoué qu'un ami la violait.
Je l'ai donc consolée et vous ai demandé,
De vous en occuper, de l'aimer et l'aider,
Comme un père protège un enfant maltraité,
Comme un roi pense au peuple en souhaitant sa santé !
Je sais que vous l'aimiez comme une propre fille,
Elle était une fleur, vous étiez sa coquille.
Elle me manque déjà, nous avions des projets,
Elle aurait été bien et heureuse je sais.

HROTH :
Comptiez-vous vous marier sans même me le dire ?
Ce malheureux secret m'aurait bien fait souffrir.

ALEKSEI :
Trois ans auparavant je voulais l'épouser,
Mais Morguette un matin a voulu divorcer.
Elle m'a donc quitté en manque de baisers,
Car j'étais trop absent pour pouvoir l'enlacer.
Alors j'ai décidé qu'elle gagne sa vie,
Elle a donc commencé à travailler ici,
Car un soir de printemps, je vins et je vous vis,
Sur votre trône en or, reposé et assis.
Vous avez accepté pour qu'elle soit servante,
Afin qu'elle commence à gagner une rente.
Je comptais qu'à quinze ans, lorsque le temps aurait,
Donné à la fillette des formes bien placées,
Des cheveux bien plus blonds, et la peau blanche-craie,
Elle puisse accepter un travail plus sensé.
Je connais de clients qui n'auraient point craché,
Et des hommes puissants qu'on ne pouvait fâcher,
En présentant à eux ma petite Morguette,
Belle et nue à la foi sur une blanche assiette.

HROTH :
Je comprends mon ami, et je reste certain,
Que tu le trouveras ce génie ... ce crétin !

RAISTLIN :
Le père consolait son fils si malheureux,
Il aurait gagné l'or en restant vertueux.
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeLun 21 Avr - 18:40

Acte II scène 3

RAISTLIN :
Aleksei se complaît dans son triste malheur,
Il n’a pu investir dans celle de son cœur,
Le roi Hroth ne dit rien de ses ignobles actes,
Son silence équivaut à quelque sombre pacte.
Pendant ce temps Ragnar est ému, subjugué,
Est-ce par Edrael, son espion, son agent ?
Est-ce à cause des fleurs, des roses, du muguet ?
Est-ce parce qu’Edrael peut gagner de l’argent ?
Nul ne peut bien savoir quels sont ses sentiments,
Les deux hommes seraient complices ou amants.
Fenrir côtoie son frère et ils marchent ensemble,
Ils sont bien différents, mais en corps se ressemblent.

FENRIR :
Qu’as tu fait avec elle, est-elle merveilleuse ?
Dans ce cas garde la parce qu’elle est précieuse.

NAY :
Elle est comme la nymphe aux senteurs enivrantes.
Nous avons fait ensemble des choses palpitantes.
Encore cette nuit le temps était délice,
Coucher à côté d’elle c’est vivre au paradis.
Elle bave souvent : sa bouche est un calice,
Contenant assez d’eau pour contrer l’incendie,
Le feu rouge brûlant qui ravage mon cœur,
Son acide salive est comme une douceur.

FENRIR :
Vous avez fait l'amour tous les deux cette nuit,
Et à aucun moment elle pleura ou fuit ?

NAY :
C'est bien mal me connaître, ô Fenrir mon cher frère,
J'ai eu beaucoup de mal à la faire se taire.
Elle pleurait sans cesse car je suis beau ma foi,
Et je suppose donc qu'elle n'a jamais eu,
Un amant ou ami aussi puissant que moi,
Je suis grand, admiré et glorieux, qui l'eut cru ?

FENRIR :
Peu de monde je pense aurait pensé cela,
Et je reste sceptique au sujet de ses pleurs ;
L'inconnu qui t'a vu habillé rigola,
Mais elle t'a vu nu pour son plus grand malheur.
Elle pleurait sans doute en pensant à ton lit,
C'était le désespoir, ça ne fait pas un pli.

NAY :
J'ai été fort galant selon tous tes conseils,
Je l'ai d'abord assise, et nous avons parlé.
Elle était affamée, j'ai tendu des groseilles,
Mais elles étaient vertes et ça l'a étranglé.
Je me suis dévêtit pour la surprendre un peu,
J'étais fier de me voir, squelette merveilleux.
Ma solide armature est composée de sang,
Le reste c'est de l'eau, et quelques os cassants.
Je ne suis encombré de muscles ou de graisse,
Ainsi je peux vanter mes bien jolies fesses.
Elle a été choquée par ma rapidité,
Aussi par ma splendeur, beauté inégalée.
Alors évanouie, elle ne respirait,
Je l'ai fait respirer un petit bol d'air frais.
A peine réveillée elle me remercia,
Car je l'avais sauvée : les dieux elle pria.
Nous n'avons rien fait d'autre, elle était sous le choc,
J'ai agis vaillamment, mon cœur n'est pas de roc.

FENRIR :
Quelle pauvre fillette, elle mourra bientôt,
Elle a feinté les pleurs pour n'être violentée,
Elle a alors menti, elle a tout inventé,
Pour ne pas te blesser par un soudain râteau.
Voici la maisonnée du vieil homme devin,
Son manoir éloigné siège au bord d'un ravin.
De là-haut il peut voir, et la mer, et la ville,
Et au loin j'aperçois quelque abandonnée île.
Mais mon Dieu qu'est cela ? Des centaines de ronds,
Voguent sur l'océan, seraient-ce des bateaux ?
Ils sont aussi nombreux que tout les gros boutons,
Qui son sur ton visage, cerises d'un gâteau.
Nay, rentrons tout de suite et parlons au vieux sage,
Au sujet de ces formes il dira d'avantage.


Dernière édition par Raistlin le Mar 22 Avr - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeLun 21 Avr - 20:08

Acte II scène 4

RAISTLIN :
Si Fenrir et son frère attendent le vieux sage,
Ragnar cherche le roi ; ne le trouvant, enrage.
Car Hroth se trouve ailleurs, dans les appartements,
De la famille royale, et s'amuse gaiement.

HROTH :
Je t'adore ma belle, et tu sens vraiment bon,
J'ai aimé ce moment où tu criais de joie,
Tes doux cris retenus, tes désirs et tes sons,
Prouvent plus que des mots que je suis un grand roi.
Serait-ce une perruque, elle est tellement douce,
Je n'avais jamais vu de teinture aussi rousse.
Ton visage est splendide, et tes traits sont si fins,
Je voudrais les croquer, car tu me donnes faim.
Tes yeux sont deux soleils qui éclairent le monde,
Ils brûlent deux fois plus les récoltes et champs.
Ta bouche est d'une grâce, et ouverte elle est ronde,
Si bien que j'aurais dis que c'était le néant.
Et tes lèvres pulpeuses sont douces et sucrées :
C'est le goût d'un gros steak, bien dur, sec et serré.
Tes joues sont ravissantes, sculptées par un bel elfe,
La graisse contenue nourriraient tout un self.
Ton cou semble parfait, arrondi et moyen,
Si bien que j'aimerais le tordre pour ton bien.
Tes seins sont respectables, on dirait deux collines,
J'aimerais y planter des clous et des épines.
Ton ventre est féminin, ton nombril amusant,
Tu attends vu sa forme un enfant de six ans.
Tes cuisses vivent bien, proportionnées à point,
On dirait deux jambons auxquels on a pris soin.
Tes pieds sont si petits, immobiles et calmes,
J'ai cru que tu étais un canard à deux palmes.
Assez ri de cela, car mes propos m'ennuient,
Tu as joué ton rôle de poupées pour la nuit.
Maintenant si tu veux je vais t'abandonner,
Car le métier de roi n'est pas de tout repos.
Je travaille beaucoup et passe mes journées,
A combler les désirs tout en étant salaud.
Tu as pu remarquer que j'agissais pour moi,
Je mérites le mieux, et cela va de soit.
Néanmoins je te laisse, en vie et en santé,
Car tu as réussi à bien me contenter.
Mais là je te préviens, tu seras silencieuse,
Ne dis rien de cela, va, prie, et reste pieuse.
Par respect pour mon titre, on m'appelle seigneur,
Par respect pour mon rang, tu tairas tes rancœurs.
Et reste vertueuse, malgré ce que tu fis,
Révèle nos secrets et je t'écraserai.
Si jamais tu dis tout, par un idiot défi,
Je viendrai jusqu'à toi et t'annihilerai.
Tu as oser tromper ton époux légitime,
Ce qui aux yeux de tous est le pire des crimes.
Alors je me tairai, et ferai l'innocent,
Ou sinon tu perdras plusieurs litres de sang.
Ton mari ne saura rien de la liaison,
Car mon gendre a confiance en moi et ma raison.
Aleksei est idiot, aveugle et insouciant,
Jamais il n'a été de mon chaos conscient.
Et quand il comprendra que sa femme est à moi,
Il ne pourra plus rien car je reste son roi.

RAISTLIN :
Le roi machiavélique est sorti de la pièce,
Son rire diabolique résonne mais ne cesse.
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Raistlin

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMar 22 Avr - 17:53

A tous les connaisseurs de la Guerre de Troie (Illiade), des aventures d'Ulysse (Odyssée) et du destin faubleux d'Enée (Enéide), et aux autres : je tiens à m'excuser de toutes les modifications, et je précise que c'est une histoire fausse (la mythologie et les récits antiques narrent autrement les faits !) Merci Smile

Acte II scène 5

RAISTLIN :
Et tandis que le roi quitte sa fille, inceste,
Aleksei, Edrael et Ragnar se détestent.

ALEKSEI :
Que fais-tu là devin, je t'avais interdit,
De revenir ici par un petit édit.
Les dieux ne m'ont parlé et pourtant je prédis,
Que tu préfèrerais être cent fois maudit,
Plutôt que de subir les horribles tourments,
Que je créerai pour toi et éternellement.

EDRAEL :
Je voulais m'excuser vous êtes mon ami,
Et pour vous le prouver je puis vous certifier,
Qu'en cas de grand danger, face à un ennemi,
Vous pourrez m'appeler et en moi vous fier.

RAGNAR :
Edrael est devin, son langage est perfide,
Je vais vous conseiller car très bien je décide :
On a toujours besoin d'un quelconque bouffon,
Qui peut aussi de servir de minable chiffon.
Ainsi si vous craignez qu'on puisse vous tuer,
Engagez Edrael il sera la nuée,
Qui en cas de danger viendra vous protéger,
En se battant sans peur, vous laissant dégager.

ALEKSEI :
Vous semblez prendre à cœur le parti de ce lâche,
Et à mon humble avis il se peut qu'on me cache,
Quelques informations au sujet de vous deux,
Le pleutre magicien et vous tout aussi preux.
Mais je vous connais bien, et vous êtes Ragnar,
Le sombre prétendant au trône des ignares.
Vous êtes assez fin pour que nul ne connaisse,
Vos si doux sentiments pour la belle princesse,
Votre fillette Hélène, aux courbes attirantes,
Qui, comme le soleil, est très resplendissante !

EDRAEL :
Allons donc Aleksei, vous êtes mal placés,
Pour parler de vertu, et d'autres qualités.
Tout le monde à la cour sait ce qui s'est passé,
Votre épouse vous trompe après être tentée.

ALEKSEI :
Tu te trompes aussi, car ce n'est me tromper,
Que d'aller visiter des amis pour souper.
Parfois elle en profite et paye sa pitance,
En égayant l'ami au lit par sa présence.
Parfois elle rencontre un riche sénateur,
Qui l'invite à dîner le soir à dix-neuf heures.
Et pour le remercier du splendide repas,
Elle reste avec lui et elle sert d'appât.
A la fin de la nuit, quand le soleil se lève,
L'influent personnage émerge de ses rêve ;
Il félicite alors la femme aux yeux carmins,
Et pose un peu d'argent dans ses petites mains.
Celle-ci s'agenouille et veut récompenser,
Par générosité, l'homme de ses pensées.
Et c'est avec douceur qu'elle ferme son bec,
Avant de retirer l'objet d'un coup bien sec.
L'objet de convoitise a fini arraché,
C'est bien plus douloureux que couper la trachée.
Elle quitte la pièce après avoir fini,
De bâillonner son homme en vie, souffrant, puni,
Pour avoir succombé au péché de la chair,
Et pour avoir trahi un de ses propres pairs !
Elle rentre chez moi et me donne l'argent,
Qui provient des idiots et de quelque autre gens.
Alors elle s'endort et attend impatiente,
De pouvoir s'amuser lors de la nuit suivante.

RAGNAR :
Ceci est effrayant, mais saviez-vous aussi,
Que votre propre père aimait votre pupille ?
Dans la salle du trône on peut le voir assis,
Mais nul présent ne sait qu'il rêve de sa fille.

EDRAEL :
Et vous savez bien sûr que votre belle femme,
Est parallèlement du roi Hroth fille et dame.

ALEKSEI :
Tant que mes sacs d'argent se remplissent bien vite,
Je ne cherche à savoir chez qui elle s'invite.
Je préfère à ma femme un jeune et beau galant,
Qui serait de Ragnar le grand équivalent.
Je songerai quand même à vos propositions,
Et sans doute aurez-vous ma collaboration.

RAISTLIN :
Et Aleksei partit, en serrant mollement,
Les puissantes poignées des deux futurs amants.
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMar 22 Avr - 18:18

Ha là là, De vrai petites têtes "brûlées" ces Alsaciens..
D'abord un Bouquin par le "Grand" Alekseï et maintenant ils se mettent même au Théâtre, comment va donc se terminer la Scène ?!
En avez-vous déjà l'idée ? Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMar 22 Avr - 18:25

C'est d'abord le théâtre et ensuite le bouquin du " petit écrivains amateur " Alekseï Wink
Raistling improvise à chaque nouvelle scène, lui même ne doit pas savoir comment sa pièce va se finir exactement. Le seul but est d'écrire une pièce fendarde Smile
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMar 22 Avr - 18:58

J'ai quelques idées d'évènements, et j'essaye de faire à ce que la fin de chaque personnage soit conforme à celle des héros de la guerre de Troie. Ainsi, comme Hector, Fenrir mourra Twisted Evil .. Ensuite, les gags me viennent à l'esprit chaque jour, et je connais au lycée certaines personnes qui me donnent beaucoup d'idées sans le faire exprès exellent Allez savoir pourquoi d'ailleurs...

Je ferai une liste de tout ce qui n'aura pas été respecté à la fin de la pièce. Bah

Acte III scène 1

FENRIR :
Oyez vieil homme oyez, ouvrez à deux seigneurs,
Qui espèrent trouver le chemin du bonheur.

NAY :
Il n'a pas entendu ou refuse l'entrée,
Cette porte massive est pour le protéger.
Moi-même je n'irais ouvrir aux étrangers,
De peur d'être volé, menacé, massacré.

FENRIR :
Cette porte qui s'ouvre est une invitation,
Il a du ressentir toutes nos intentions.
Ceci prouve donc bien qu'il n'est pas toi mon frère,
Car sinon il aurait un des volets ouvert,
Nous aurait asperger avec de l'huile chaude,
Pour ainsi s'assurer d'éviter toute fraude.

NAY :
Damnation, vite, allons, une marmite arrive,
Et le liquide chaud n'est pas de la salive.
Passe donc par la porte et hâte toi Fenrir,
Car mes cheveux déjà sont en train de frémir.

FENRIR :
Nous avons échappé au terrible danger,
Encore une seconde et nous étions piégés.
A l'odeur je prétends que c'était bien de l'huile,
Et j'aurais préféré une chute de tuiles.

RAISTLIN :
Dans ce cas je pourrais vous écraser avec,
Je comptais réparer mon toit pour être au sec.

NAY :
En haut de l'escalier la noire silhouette,
Légèrement nous nargue avec des pirouettes.
Puis le maître des lieux descend nous saluer,
Amusé de vouloir tous les deux nous tuer.
Je voudrais étrangler, vivement me ruer,
Sur lui qui, je suppose, est de tous conspué.

RAISTLIN :
Bienvenue mes amis que me vaut cet honneur,
Je reçois rarement des héros au grand cœur.

FENRIR :
Merci pour cet accueil chaleureux je l'avoue,
Je n'ai jamais vu d'hôtes aussi prompts à répondre,
Vous êtes bien rapide et comparé à vous,
Le soleil est fort lent pour faire le gel fondre.

NAY :
Laisse-moi te souffler, mon frère, mes pensées,
Cette vivacité ne me paraît sensée.

FENRIR :
Nous aimerions savoir qui de nous à raison,
Car nous nous disputons depuis quatre saisons.
Mon frère affirme donc que seul l'amour importe,
Je dis que l'amitié est de loin la plus forte.
Que vaut le sentiment de se sentir aimé,
Si c'est pour regretter d'avoir l'amour clamé ?
Je prétends et suis sûr que seule l'amitié,
Est vertu en famille, entre amis, à la guerre.
Si je rencontre un gueux sur quelques chemins verts,
Il ne faut l'adorer mais plus avoir pitié.

RAISTLIN :
Tes argument son bons, mais vous deux avez torts,
C'est en liant les deux qu'un homme devient fort.
Nay a raison d'aimer, mais c'est bien difficile,
De rester constamment parfait dans ses idylles.
L'amitié quant à elle est tout aussi vitale,
Il n'y aurait sans elle aucun monde vivable.
L'amitié est la fleur dont l'honneur est pétale,
L'amour est le désert, la tendresse son sable.
Quand vous marchez tous seuls, vous avez tous besoin,
De plantes et de fruits, pour vivre sans la faim.
De même votre but est d'atteindre le loin,
Ainsi vous empruntez la terre et ses chemins.

NAY :
Merci pour tous ces mots, mais pourriez-vous nous dire,
Si l'on voit de chez vous sur la mer des navires.

RAISTLIN :
Il s'agit d'ennemis qui viennent par amour,
Chercher et ramener ce qu'on leur a volé.
De nombreux fantassins ont été enrôlé,
Et l'armée a grandi depuis deux-cent-trois jours.
Car ils veulent sauver Hélène aux beaux cheveux ,
De la récupérer ils ont tous fait le vœu.

NAY :
Repartons tout de suite et prévenons donc père,
Que l'ennemi bientôt foulera notre terre !


Dernière édition par Raistlin le Mer 23 Avr - 22:18, édité 1 fois
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Altaïr

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMar 22 Avr - 22:44

Et c'est ainsi qu'un Assassin fit son apparition derrière une certaine personne se nommant Nay:..
Il sortit discrètement sa lame se situant sous le poignet gauche et la planta dans le coup de celui-ci d'un air plus ou moins vif...

Et voila la tragique fin de l'Acte III scène 1.. lol. Razz
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMer 23 Avr - 13:21

Malheureusement l'Histoire ne me permet pas de tuer Pâris lors de la guerre de Troie ... nan

Et oui rougir

Acte III scène 2

HROTH :
Comme tu peux le voir me revoilà mon gendre,
Et d'avoir travaillé je peux même prétendre.

ALEKSEI :
Mes sources m'ont parlé des tendres aventures,
Qui liaient mon beau-père à mon épouse impure.
Vous ne souhaitez pas que je révèle tout,
A la population qui voit vertus en vous ?

HROTH :
Certes je ne voudrais être hué de tous,
Cette triste pensée me donne bien la frousse.

ALEKSEI :
Dans ce cas donnez-moi votre or et vos rubis,
Et je ne dirai rien de vos ténébreux vices.
Et je la laisserai se rendre sans habit,
Dans votre appartement pour des nuits de délices.
C'est ça si vous voulez que les gens vous acclament,
Ce chantage est honnête car vous baisez ma femme.

HROTH :
Quel indigne voyou qui ne sait se tenir,
Pourtant la politesse est pour tous importante.
Si jamais ta parole est encore méchante,
Tu ne connaîtras pas ton si bel avenir !
Je te répète donc : ne sois plus aussi cru,
Ou sinon tu seras encore plus cocu.

ALEKSEI :
Tant que c'est compensé économiquement,
Vous pouvez la garder avec vous longuement.
Mais silence on arrive, et ce pas non léger,
Est celui de Ragnar, nain grossier et âgé.

EDRAEL :
Nous voici mes seigneurs, et j'ai quelques nouvelles,
Qui guère vous plairont mais l'existence est telle.
Votre épouse, Aleksei, s'était faite achetée,
Par un pauvre manant au physique gâté.
Il habitait au fond d'un quartier mal famé,
Sans argent ni amis ni même la santé.
Et les autorités ont ce matin cramé,
Les débris qui servaient de logis au raté.
Il est mort ce matin, d'une maladie grave,
Le Sida est horrible et tous ici le savent.
J'ai donc examiné son corps décomposé,
Et j'en ai donc conclu qu'il avait le Sida,
Depuis trois ans déjà ; puis on m'a proposé,
De brûler le cadavre afin donc qu'il n'aida,
En aucune façon à nous contaminer,
Si les dieux décidaient de nous exterminer.

RAGNAR :
Il n'a pas précisé que j'étais là aussi :
Je l'ai déshabillé d'un coup net et précis,
Afin que nous puissions l'examiner de près ;
Je dois-même avouer que j'ai senti après,
Que le brave bonhomme aimait bien boire tard,
Quelques gouttes d'alcool comme tous les fêtards.
J'ai remarqué ensuite une goutte incolore,
Qui coulait quelque part le long de son grand corps.
J'ai donc tendu la langue et c'est avec bonheur,
Que j'ai pu constater quelle était la liqueur !
C'était de l'alisier, une eau de vie bien forte,
Qui dans les moments durs facilement conforte.
Et puis j'ai discerné en ouvrant sa mâchoire,
Qu'il était mort avant d'avoir pu le tout boire.
Alors pour éviter un sombre gaspillage,
Pour que le fossoyeur n'aille jusqu'au pillage,
Je me suis convaincu qu'il serait honorable,
De boire en sa mémoire ses restes admirables.
Ainsi j'ai avalé la dernière gorgée,
Afin qu'il ne soit pas pour cela égorgé.

HROTH :
Un instant tu as dit mon brave et cher devin,
Que ma fille a couché avec ce sac de vin ?

EDRAEL :
C'est exact mon seigneur, pour vous je reste droit,
En disant que c'était il y a quatre mois.

ALEKSEI :
J'ai bien fait d'épouser la femme que j'aimais,
Nous dormions dans un lit mais ne couchions jamais.
Mais vous, mon cher beau-père, n'avez eu cette chance,
La maladie sera vers la mort une errance.

HROTH :
Je refuse cela et regrette mes actes,
Je n'aurais jamais du la voir pendant l'entracte.
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Raistlin

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeJeu 24 Avr - 23:02

Et voici la scène centrale de la pièce (douze scènes l'ont précédée, douze scènes lui succèderont)

Acte III scène 3


ALEKSEI :
Il suffit je te dis que j'ignore vraiment,
Où se trouve ta fille, car jamais je ne mens.

RAGNAR :
Je peux vous avouer que je l'ai adoptée,
Lorsqu'elle avait deux mois, un certain jour d'été.
Elle n'est point ma fille et sachez qu'il me tarde,
D'accéder au plaisir avec cette bâtarde.
Comme son géniteur l'a lâchement quittée,
En la laissant bien seule à côté de la mer,
Je l'ai prise avec moi, suis devenu son père,
Et l'ai logée chez moi dans ma belle cité.
Il est justice ainsi qu'elle me dédommage,
Être avec moi au lit serait un bel hommage.
Un jour quand elle était encore une fillette,
J'ai ouvert une salle et l'ai vu d'un coup net.
Et son corps de huit ans offrait à mon regard,
une beauté de nymphe : c'était une œuvre d'art.
Ses cheveux flamboyants badinaient sous la bise,
Et le ciel demeurait une immensité grise.
Elle était allongée sur un divan en bronze,
Et profitait du temps afin que sa peu bronze.
Elle ne m'a pas vu, je restais immobile,
Au fin fond de la pièce afin de l'admirer.
Ses formes peu galbées, sa peau mâte et cirée,
Etaient pour mon esprit des vertus bien habiles.
Je m'étonnais aussi qu'une telle jeunesse,
Puisse évoquer en moi une pareille ivresse.
Cette fragile fleur au teint vif, doux et frais,
Etait une merveille aux centaines d'attraits.
Un parfum pénétrant émanait de ses bras,
Et domptait mon esprit comme un puissant aura.
En père je l'aimais quand elle était petite,
Cependant désormais tous les désirs m'habitent.
Le soleil vespéral arrosait au lointain,
Les champs de ses rayons orangés et carmins.
Son corps était splendide et je voyais ses mains,
Plus douces et légères que le plus fin satin.
Peu à peu l'infini libérait ses étoiles,
Qui diapraient notre ciel de lumières brillantes.
Mais elles restaient pâles, même en formant leur toile,
Comparée à ma fille qui était coruscante.
Le cerisier offrait ses fruits à mon enfant,
En tendant quelque branche au-dessus de sa tête.
Elle soupirait nue en dormant ou rêvant,
Que la nature aimait nous apparaître en fête.
Je m'avançais d'un pas que je voulais furtif,
Pour ne point réveiller l'insouciante beauté.
Le vent couvrait mes bruits en soufflant dans les ifs,
Mais jamais ne faisait mon enfant sursauter.
Une force impensable avait pris le contrôle,
De mon corps, de mon âme, et je jouais le rôle,
De quelque marionnette à l'aspect bien réel,
Mais dont l'esprit mourait face au terrible appel.
L'appel appartenait à cette tentation,
Qui fait de la vertu une autre corruption.
Le plancher sur lequel je marchais lentement,
Grinçait assez souvent sous ma masse imposante.
Une écharde piquait vivement chaque plante,
Comme un dernier rappel contre mes sentiments.
J'arrivais à côté de ma douce pupille,
Le froid mordait ma chair et abîmait ma fille.
Je pris un drap épais et l'approchait alors,
Afin de recouvrir son magnifique corps.
Mais soudain je ne sus quel démon arriva,
Qui dompta mon esprit, de mon cœur s'empara.
D'un geste net, précis, je bâillonnais l'enfant,
Elle aurait plus crier plus fort qu'un éléphant.
Et là, loin des humains, j'abandonnais mon âme,
Et profitait d'Hélène en homme très violent.
Mes coups étaient précis, déchaînés, violents,
Et je voulais goûter, Hélène fille et femme.
Mon épouse étant morte, je voulais posséder,
Ma fille en tant que fille et en tant que mariée.
Elle a vite grandi et j'ai bien décidé,
De l'envoyer ailleurs pour la faire prier.
J'évitais par ce coup qu'elle révèle tout,
Et que tous ses aveux me portent discrédit.
Sinon je n'aurais pu retrouver ses atouts,
Et on m'aurait jugé puis puni par édit.
De plus cette manœuvre avait pour avantage,
Qu'aucun autre rival ne soit dans les parages.
Il y a quelques jours je revenais chercher,
heureux Hélène qui, avec moi s'unirait.
Mais c'était sans compter qu'un homme parviendrait,
A me voler l'amour et ma joie entacher.
Ainsi donc je recherche le voleur sans reproche,
Qui m'a volé ma gemme, mon bijou, caillou, roche.

ALEKSEI :
Je comprends ô Ragnar et quand je la verrai,
Je l'accueillerai bien, heureuse la rendrai.
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Edrael

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeVen 25 Avr - 0:45

Je trouve cette pièce interessante
même si une idylle me parait dérangeante.
Je ne serai pas contre de la jouer
il ne reste que certains à persuader.

Cordialement
Edrael
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Raistlin

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeVen 25 Avr - 23:28

Acte III, scène 4


HROTH :
J'entends quatre gros pas, et quelques grognements,
Et reconnais en eux mes deux chers garnements.
Par tous les dieux des cieux mais qu'est-il arrivé,
Fenrir sur son voilier a du tomber à l'eau,
Et pendant qu'il peinait à trouver son bateau,
Les vagues des beautés de lui ont dérivé.

NAY :
Ce n'est rien ô mon père, laissez moi expliquer :
Le léger incident était inévitable.
D'un coup j'ai aperçu une ombre sur le sable,
Une marmite d'huile suivait pour nous traquer.
A peine faisions-nous un pas pour l'éviter,
Qu'elle semblait alors voler et léviter.
Courageux que j'étais je l'ai seul combattue,
Mais mon frère Fenrir fuyait comme battu.
La marmite brûlante a poursuivi le lâche,
Le recouvrant ainsi d'huile chaude et ganache.
Le pauvre homme sentait certes le chocolat,
Mais malheureusement ne pouvait l'enlever.
Pour l'aider j'ai léché et me suis abreuvé,
Du liquide brûlant, à côté d'un lilas,
Mais voilà que j'ouïs quelques bourdonnements,
Et je vis cent bourdons en un attroupement.
Qu'auriez-vous fait mon père, auriez vous massacré,
Ces insectes géants au dard trop aiguisé ?
Comme je n'avais point d'épée bénie, sacrée,
Je m'écartais d'un pas assistant, médusé,
A l'attaque sournoise des centaines de points,
Que ne pouvait parer l'un des plus grands troyens.
A la fin des tourments je cherchais un moyens,
De lui administrer quelques rapides soins.
Une jeune fermière arriva à l'instant,
Et je profitais donc de la chance du Temps.
Ainsi donc l'abordai-je en louant ses beautés,
tout en l'examinant de près de tous côtés.
Quand je fus convaincu qu'elle semblait potable,
Je présentais ma vie et mon corps lamentables.
Conquise par mon âme, elle accepta d'aider,
Le pauvre malheureux décimé et blessé.
Elle me confia donc qu'elle avait décidé,
De soigner de façon à tout faire cesser.
Elle prit de la terre et l'appliqua alors,
Sur les plaies de Fenrir, à la tête et au corps.
Après avoir bouché tous les trous par du sable,
Elle agit d'une sorte atypique, impensable.
Elle empoigna alors un peu de paille sèche,
Complétant sa poignée avec de l'herbe fraîche.
Elle fit avaler l'étrange assortiment,
Au blessé simulant la douleur et l'horreur.
L'effet fut immédiat, et Fenrir me fit peur,
Il était comme un homme avalant du piment.
Il criait, l'animal, si bien que la fermière,
S'agenouilla et dit quelques courtes prières.
Ensuite elle lança une corde en lasso,
Atteignant sa victime avec dextérité.
Nous montâmes la bête partant vers la cité,
La laissant s'abreuver à un ou deux ruisseaux.
La femme était assise et dirigeait les rênes,
Tandis que moi, derrière, admirait ses rondeurs.
Je la vis s'essuyer les gouttes de sueur,
Et relevais alors son grossier pull en laine.
Et sensuellement j'osais la caresser,
Et ses cris de plaisir me faisait bien comprendre,
Qu'elle ne voulait pas voir mes actes cesser,
Que peut-être elle irait à moi oser se vendre.
Tandis que je l'aimais, et qu'elle gémissais,
La bête froidement, s'arrêtait et pissait.
Soudain, avec violence, la bête se cabra,
Et je tombais au sol en me foulant un bras.
Quand je me relevais je constatais bien triste,
Que je devrais le soir classer cette autre élue,
Elle était dix-neuvième dans ma très longue liste,
Des femmes que j'aimais, que je ne voyais plus.
J'aperçus des roseaux en en bombant le torse,
Je m'approchais du tout afin d'en prendre un seul.
Le destin s'acharnait : malgré toutes mes forces,
Les branches persistaient droites comme un tilleul.
Je vis un caillou plat sur le bord du chemin,
Mais je n'arrivais pas à le prendre en mes mains.
Ensuite j'avisais un bâton souple et court,
L'empoignais comme épée et allais vers la bête.
Je la frappais au dos pour venger mon amour,
mais j'entendis un bruit comme un bâton qui pète.
Mais la bête rugit et me rentra dedans,
Si bien que perdis un dixième de dent !
Ma monture partit vers ma ville natale,
Je suivais fatigué cette bête royale.
Et me voici ici un peu endommagé,
Tandis que Fenrir est toujours bien enragé.

HROTH :
Cela n'explique pas toutes ses cicatrices :
Et pourquoi n'y a t'il sur sa tête un cheveu ?

NAY :
Vous n'avez entendu mes précédents aveux :
Sa calvitie est due à l'huile et à sa pisse.
Ces deux liquides ont quelques propriétés,
L'acide est corrosif, mais reste inoffensif,
Comparé à cette huile, même le digestif ;
Buvez un bol de pisse : adieu sobriété !
Après cette aventure, son crâne est bien brillant,
Quelques plaies sont restées, son corps bien beau souillant.
Tout l'intelligence a quitté son cerveau,
Si bien qu'un sanglier un peu plus que lui vaut.

FENRIR :
Ah mon père écoutez tant que je suis lucide,
L'ennemi nous attaque afin de retrouver,
Hélène aux beaux cheveux ; et si vous le pouvez,
Prenez de ses cheveux et implantez-les moi.
Pour contrer l'ennemi ce n'est moi qui décide,
A vous d'agir vaillant, comme un valeureux roi !
Si je ne survis pas que les gens se désolent,
Et posez sur ma tombe une flasque d'alcool.

HROTH :
Voyez mes conseillers et faites les venir,
Faites que les soldats soient tous prêts à s'enfuir.
Qu'un architecte érige une ville en deux heures,
Pour nous protéger tous de la mauvais humeur,
De l'ennemi puissant qui assaillit la ville,
Et dont le courage est aussi connu que vil !
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Raistlin

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeLun 28 Avr - 21:45

Acte III scène 5

ALEKSEI :
Ce jeune homme réveille un amour infini,
Je me vois le dompter, le soumettant d'un coup,
Si bien qu'il se débat, se rue, bouge et hennit,
En vain car je le tiens fermement par le cou.

EDRAEL :
De qui donc parliez-vous noble seigneur trompé ?
Sur qui donc rêvez-vous d'un jour pouvoir grimper ?
J'ignorais quel était ce chaud tempérament,
Qui ravivait en vous l'amour et le désir.
Mais faites moi confiance et je serai l'aimant,
Qui vous attirera richesses et plaisirs.

ALEKSEI :
Attendez un instant j'aperçois au lointain,
A dix mètres de moi un homme non déteint.
Sa peau brune contraste avec les habitants,
Dont les visages sont et seront toujours blancs.

FLAY :
Laissez-moi présenter à vos viles carcasses,
Le héros devant vous, Flay, nettoyeur de crasse.
Nul ne me connais là et c'est avec honneur,
Que je vous mande en paix de me rendre la fleur,
Fille du sot Ragnar, l'outre de vin avide,
Qui toujours se remplit mais reste encore vide.
Rendez-moi ma Hélène, elle m'est destinée,
Depuis que je l'ai vue à un certain dîner.
Nous comptions nous marier quand son père a voulu,
Emprisonner ailleurs mon admirable élue.
J'ai voyagé longtemps et c'est après cinq ans,
De marches et de sauts, que je l'ai retrouvée.
Mais dans une taverne un homme m'a couvé,
En m'offrant de l'alcool, en riant, en trinquant.
Je lui ai avoué par abus de confiance,
Que la plus belle femme était dans la cabane.
Je comptais la chercher en achetant un âne,
ma beauté et mon luxe auraient comblé ses sens.
Et je lui dis aussi qu'un soldat la gardait,
Mais qu'il s'éloignait vite assez le tôt le matin ;
L'inconnu poursuivit, bégayait, hasardait,
En croyant que ma nymphe était une catin.
Je lui réponds donc qu'elle la princesse,
Au visage bien pur et aux grandes richesses.
Seulement j'ignorais que cet homme espionnait,
A son propre intérêt ; le matin je sonnai,
Et frappai doucement à la porte solide,
Qui gardait mon élue au visage sans ride.
Quand le soldat revint et que nul ne m'ouvrit,
Je partis de l'endroit, et alors je compris.
L'homme de la taverne était venu la prendre,
Et je ne savais pas où je devais me rendre,
Afin de retrouver celle que j'estimais,
Que j'adorais, voulais, que j'admirais, aimais.
Je marchai donc partout et échouai plus tard,
Dans le palais miteux du bien vilain Ragnar.
J'appris donc grâce à lui qu'Hélène était chez vous,
Je voulus la sauver, et suis donc là, j'avoue.
Rendez-moi mon trésor, et vous serez vivants,
Mais osez m'affronter et vous regretterez,
De vous être opposés et de vos comparer,
A celui qui commande aux astres et aux vents !

EDRAEL :
Nous pouvons négocier ô mon petit lapin :
Tu t'en vas maintenant contre trois petits pains.
Et si tu continues à ennuyer le monde,
J'appelle tes parents dans le but qu'ils te grondent.

FLAY :
Je ne suis pas un gosse, et vous allez comprendre,
Que tout ce que je donne est facile à reprendre.
Puisque vous refusez de me rendre ma belle,
Je vous chasserai tous à coups violents de pelles.
Quant à toi le devin, voilà pour te punir,
j'espère que ce coup là tu l'as sentis venir.

ALEKSEI :
Le petit ne sait pas qu'il a frappé trop bas :
Car tout le monde sait après de longs débats,
Que le devin est vide à l'endroit si fragile,
Chez les hommes normaux aux attributs virils.

EDRAEL :
Puisque tu as osé te dévoiler mon secret,
Tes cheveux deviendront d'une couleur de craie.

FLAY :
Comment est-il possible : Aleksei semble avoir,
Soixante dix années, qu'il est laid, vieux et vil.
Allez voir le reflet grâce à l'eau du lavoir,
Vos rides vous verrez : j'en compte au moins cent-milles.

ALEKSEI :
Tu me le payeras maudit sois-tu devin,
Tu pleureras sans cesse et ce sera en vain,
Quand je te pétrirai comme un pain au levain,
Quand je te pousserai au fin fond d'un ravin.
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Altaïr

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeLun 28 Avr - 23:22

Vraiment pas mal vos "pièces"..
Il ne manquerait plus qu'une Scène pour pouvoir la jouer comme il se doit maintenant.
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Raistlin

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMar 29 Avr - 12:27

Merci ^^


D'abord je finis les deux derniers actes, et ensuite je pense que ce sera direction un champ perdu pour la mettre en place Very Happy
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Altaïr

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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitimeMar 29 Avr - 13:14

Etant donné que je ne suis pas dans le même coin que vous..
Il va faloir prendre du clicher par exemple.. Razz
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MessageSujet: Re: La guerre de Troie revient   La guerre de Troie revient Icon_minitime

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