La potence
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 Récit du JDR

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Raistlin

Raistlin


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MessageSujet: Récit du JDR   Récit du JDR Icon_minitimeLun 27 Oct - 23:08

mmLe soleil, à son zénith, étincelait de mille feux dans l’azur bleuté, illuminant ls montagnes qui bordaient le sentier. Un cavalier avançait sur cette route, scrutant l’horizon de ses yeux métalliques, perçants et malicieux, attentif au moindre bruit suspect. Une légère brise automnale agitait les branches des arbres qui encerclaient la région, apportant les senteurs épicées des pins. La rumeur lointaine d’une rivière faisait écho au bruissement des feuilles. La végétation, encore verte et luxuriante en cette fin d’été, se balançait lentement au rythme du pas marqué par le cheval.

mmLe jeune homme restait aux aguets, prêt à décocher une flèche mortelle à tout ce qui pourrait sortir du bois. Y avait-il des bêtes ou d’autres créatures malsaines qui le fixaient dans les ténèbres. Voyaient-elles son uniforme impérial, son bouclier tâché de sang ou son épée aiguisée pendant à ses côtés ?

mmUne vingtaine de mètres derrière lui marchait un groupe hétéroclite de compagnons. Un grand homme musclé, imposant avec sa forte carrure, complètement rasé, fixait un regard suspicieux à une silhouette discrète tout en caressant le manche de sa masse et en implorant quelque étrange force mystique. On pouvait deviner aux oreilles pointues et aux traits fins un visage d’elfe dissimulé sous la capuche rouge feu de la robe : rarement les mages, et encore moins ceux qui étaient elfes, se voyaient acclamés et aimés par le peuple dans l’Empire, aussi valait-il mieux pour eux ne pas se faire trop remarquer.

mmJuste derrière eux suivaient deux guerriers lourdement armés. L’un semblait venir des steppes nordiques du monde, de Norska. Il jetait à tout le monde un regard puissant et sûr, tout en tenant les manches de ses épées à deux mains, ce qui suffisait à effrayer les ennemis. L’autre était un jeune garçon, et devait aussi être originaire d’un pays nordique. Armé d’un arc, d’une épée et d’une hache lourde, il paraissait être aussi fin bretteur qu’agile tireur.

mmSoudain, ils entendirent un cri aigu provenant de la forêt, proche d’une trentaine de mètres du sentier. Au même instant, réagissant par réflexe, le cavalier s’enfonça dans les fourrées tout en bandant son arc. Les autres coururent à sa suite, soit dégainant leurs lames, soit empoignant fermement leurs armes, soit préparant mentalement un sort dévastateur.

mmL’éclaireur chevauchait entre les troncs centenaires couverts de mousses, évitant les branches basses. Il aperçut facilement quatre silhouettes trapues dans une clairière fleurie. Il comprit vite que trois gobelins s’amusaient cruellement avec une petite fille désarmée, la menaçant lâchement avec leurs dagues émoussées. Les trois créatures ricanaient, et ne se soucièrent pas de l’arrivée du soldat. Ce dernier décocha une flèche. Sifflant dans l’air frais, elle se ficha d’un coup sec et précis dans la nuque de la première peau-verte, le tuant instantanément. Ses deux congénères hésitèrent en entendant les cris étouffés de plusieurs autres guerriers, et préférèrent fuir vers les montagnes, poursuivi par le cavalier.

mmPendant ce temps, le prêtre s’approcha de la petite fille pour s’assurer qu’elle n’était pas blessée. Elle semblait seulement sous le choc, et pleurait à chaudes larmes, un bouquet de fleurs bleues encore en main. L’homme la prit tendrement dans ses bras, puis revint vers le sentier avec ses compagnons. Le cavalier revint lui aussi.
- Ils ont fui par les montagnes, mon cheval ne pouvait pas les rattraper.
- Ces viles créatures ne reviendront pas de si tôt, assura le guerrier trapu.
- Et sinon je les brûlerai vives, ajouta le mage d’une voix particulièrement vicieuse.
- Que Sigmar veille sur tous les innocents de l’Empire, chantonna le prêtre.
- Pauvre fillette, murmura le garçon. Où vivent tes parents ?

mmLa petite fille ne répondit pas, encore sous le choc. Elle lança un regard furtif vers le sud, là où se dirigeaient les compagnons avant l’attaque. Au loin, derrière les cimes des arbres s’élevaient dans le ciel des filets de fumée. Le village de la petite fille n’était pas loin.
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Raistlin

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MessageSujet: Re: Récit du JDR   Récit du JDR Icon_minitimeMer 29 Oct - 0:08

mmComme chaque matin, Heinz Pillibert attisait le foyer de la grande salle. Maire de Zellenberg, il aimait bien s’occuper de la maison, même s’il avait à sa disposition deux domestiques. Riche paysan, il avait su allier sa force et son ingéniosité pour obtenir de hauts rendements dans sa production.

mmUn bruit de pas le fit se retourner : Pieter, son plus fidèle domestique, le regardait faire d’un air outré, car il n’avait qu’une vision traditionaliste de la place du maître. C’était lui qui devait s’atteler à cette tâche sordide, et non à la plus importante personnalité du village.

- Monsieur, un groupe d’étrangers est arrivé avec votre petite fille.
- Kalia !

mmHeinz se précipita dehors aussi vite que possible. Malgré son ventre proéminent, ses jambes courtes et son souffle saccadé, il pouvait se révéler d’une incroyable agilité et d’une rapidité fulgurante. Ouvrant la porte principale à la volée, il aperçut un prêtre avec une petite fille dans ses bras. Kalia dormait à poings fermés.

- Sigmar a protégé votre enfant de l’engeance chaotique, monseigneur, dit calmement le prêtre.

mmLe maire prit sa petite-fille dans ses bras, la confia à Pieter, puis dévisagea les compagnons. Il fut surpris par leurs différences, et encore plus par toutes les armes qu’ils portaient. Une fois l’étonnement passé, son visage se fendit d’un sourire chaleureux et sincère.

- Entrez mes amis, acceptez que je sois votre hôte pour vous remercier, et racontez-moi ce qui s’est passé.
- Nous sommes assez pressés par notre devoir, mais nous sommes touchés par votre offre, répondit le cavalier, mais le maire les avait déjà poussés dans sa demeure.

mmLes rayons du soleil éclairait la salle d’une lumière ambrée, filtrée par les vitres colorées. Les meubles en chêne massif, vernis, s’accommodaient parfaitement avec les riches tapisseries suspendues. Le sol était couvert d’un parquet brillant, tandis qu’une longue table joignait les deux extrémités de la pièce. Des coupes de fruits avaient été posées sur le plan, proposant généreusement des fruits automnaux dont les arômes se mélangeaient aux parfums subtils et délicats des fleurs sauvages dispersées un peu partout dans la salle, offrant ainsi aux invités des exhalaisons enivrantes. Tout reflétait le luxe, la beauté, mais aussi la simplicité.

- Je me nomme Hulrich, prêtre de Sigmar, et voici Aleksei, pisteur impérial. Le mage flamboyant est Edrael, le guerrier s’appelle Fenrir, et notre jeune compagnon à sa droite a pour nom Edicht, présenta brièvement le prêtre. Comme nous vous l’avons dit, votre fille était attaquée par trois répugnants gobelins dans une clairière parsemée de fleurs bleues au nord du village. Nous sommes heureux d’avoir pu vous rendre service, mais le devoir nous appelle, et nous ne pouvons pas nous attarder dans votre magnifique village.

mmMais déjà Pieter apprêtait la table, tandis qu’une délicieuse odeur de gibier émanait de la cuisine.

mmSoudain, des cris s’élevèrent au dehors. Puis des pleurs s’ensuivirent. Le maire se leva promptement et se dirigea vers la porte. Quelques secondes plus tard, les compagnons l’entendirent gémir. Alors ils le rejoignirent.

- Que se passe t’il ? demanda Fenrir au maire.
- Son fils Johan a été retrouvé mort près des carrières à l’ouest. Son cadavre repose encore sur le sentier, chuchota celui qui avait apporté la triste nouvelle.

mmImmédiatement, les cinq hommes se ruèrent dans la direction indiquée par le paysan essoufflé.
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