Poésie satyrique

Nous pourrions par exemple dans cette partie diffuser nos oeuvres poetiques portant sur nous même ou notre entourage, ou meme des personnes ou des faits celebres



Je commence par une ode au Jéjé :


Juste un mot en trop
et l'apocalypse se déchaine
la créature inhumaine
dévoile soudain ses crocs

Il lève ses bras hypertrophié
et dans un désordre unique
éjecte paroles de son gosier
dans un élan pathétique

Son instinct masochiste
le pousse pendant des heures
a obéir et suer au long labeur
exigés de profs fascistes

Mais sortis des cours
Il redevient un abruti complet
et jours après jours
nous devrons le supporter...


Fenrir

Joli, il a pas de chance ce Jéjé .... commnt ça, c'est moi ??

Je me reconnaît assez bien sauf pour les braqs hypertrophiés, et le masochisme ( qui ne l'estpas car je n'ai point le choix, c'est ca ou bien ==> )

Sympa la poésie

Ahhh ! Mais c'est vrai qu'elle ne manque pas de réalisme (surtout au sujet du masochisme lié aux devoirs). Le champs lexical présente un personnage au caractère hétéroclite...

Ce grand fataliste
Qu'une nouvelle nana
Chaque jours attriste
qui veut que cela se voit

Sa depression est son piege
Et les femelles apitoyées
Pour que son supplice s'abrege
Cherchent a le consoler

Il traque par internet
Se prend des rateaux virtuels
Jamais il ne s'arrete
C'est toujours sa faute à elle

Les douaniers ont gardés son cerveau
Il voit le sol en regardant vers le haut
Plus de deux syllabes dans un mot
Vous serez jugés intello

Un egocentrisme incroyable
Qui l'enferment dans son ridicule malheur
Le rend infrequentable
Il ne se remettra pas en question, demeurera en pleurs

Le monde entier a la longue le rejette
Il n'a jamais supposé en être la cause
En amour, amitié, en toute chose
Ce n'est jamais son comportement qu'il regrette

Ouch , il va mal le prendre ^^ Il est si horrible que ca ??? On dirit pas pourtant ^^

Il ne s'agit a vrai dire pas d'une personne inscrite sur ce forum^^ et il se vexerais pour bien moins que ca fais moi confiance. D'ailleurs celui qui inspira ce poeme est d'ailleurs un des personnages principaux de ma nouvelle :p

Les idées sont bien reprises dans l'ensemble, mais je verrais plus de rythme (alexandrins) dans les vers ^^' et oui je suis difficile. Bon je vais faire un test de reprise (PS : le texte qui suit est une satire caricaturale qui na aucun rapport avec qui que ce soit, évidemment)

De nombreux ménestrels chantent les aventures,
De quelque héros puissant, beau, musclé et aimé,
Tandis que les anciens, après avoir trimé,
Narrent quelque légende au sujet de dieux purs.

Une histoire anonyme a marqué le grand schisme,
Entre les traditions et les nouveaux récits.
Elle présente un homme dont les amours "rassis",
Ont été de sa vie le triste paroxysme.

Ce jeune homme est si grand, élancé et bien mince,
Qu'on pourrait le confondre avec un charmant prince.
Mais ceux qui ont osé s'approcher de plus près,
Ne sont plus de ce monde afin de le narrer.

Nos fidèles espions ont cependant fini,
Par avouer en quoi cet homme était maudit.
Nous lûmes leur rapport, voici ce que nous vîmes :
"La nature a commis par cette homme un grand crime"

La peur remplit nos cœurs, nous fûmes stupéfaits,
Car l'imagination ne peut orner ces mots :
"Sa face aux cents boutons a pour cause les maux,
Qui ont changé son corps en un pâté mal fait"

"Ses cheveux noirs et gras recouvrent son petit crâne,
L'odeur de graisse chaude de tout son corps émane.
Le physique n'est rien comparé à l'esprit,
Car l'intérieur est pire et nous l'avons appris"

"La fuite est son atout le plus précieux pour lui,
Et aucune vaillance en ses yeux bleus ne luit.
S'il n'y avait rien d'autre, on serait soulagé,
Mais ce n'est pas pour rien qu'il nous fait enrager"

"Nos filles et nos nièces doivent craindre cet homme,
Cette bête innommable est très terrible en somme.
Il a déjà tenté d'épouser cent-huit femmes,
Cent-huit furent violées par ce vampire infâme"

"Il erre dans les bois et attend impatient,
Avide de blancs seins, que quelqu'un inconscient,
Arrive entre les arbres pour tomber dans son piège :
Il profite du corps sur le sol et sans siège"

"Sachez bien mes amis que la mort ne pourra,
Vaincre ce revenant s'il ne veut point mourir.
Alors cachez vos filles, il ne les trouvera,
Et ensuite attendez qu'on le fasse périr"

Lorsque le soleil décline
Envoie sa rouge clarté
Au dela des horizons déchirés
Un frisson vous court l'échine
Un bruissement a rompu la sérénité
Les oiseaux affolés fuient
L'ermite barricadé arme son fusil
Guigui est arrivé !!!

Tordant ses gros doigt
Riant sans raison aux éclats
Brisant le roc et le bois
Par la lourdeur de ses pas

Il fait claquer les cordes de sa guitare
Décu, se saoule au panaché
Et si le soleil se couche tard
Racontera a tous, excédés
Des blagues fangeuses et démodées
Mais lors des longues journées d'hiver
Face aux frimas et en no-life complet
Au désespoir de sa famille, ne quittera sa taniere

C'est la derniere prophecie
On avait prédit le Ragnarock
On a eu le Guigui
Qui des engagements les plus beaux se moque
Qui juge sans voir
Qui parle sans savoir
Parfois rend hilare
Parfois mene au désespoir

La seule espece rare
Qu'on aimerait en voie de disparition
Mais il demeure, terrible malédiction

On reconnaît malheureusement la Knack aux multiples knacks ...